Selon des propos tenus à Oslo par Mike Fleming, vice-président de l’avionneur américain, le taux de fiabilité du 787 reste encore en deçà de l'objectif. Il s'engage donc à poursuivre son travail et de l'améliorer encore. « Je peux vous dire que nous ne somme pas satisfait du niveau de fiabilité de l’avion (...) le taux de disponibilité du 787 est aujourd’hui proche des 98% ». Cela signifie que deux vols sur 100 sont retardés alors que la moyenne de disponibilité est de 99,4 % des vols pour un B777. « C’est ce standard que le 787 doit atteindre », a-t-il fait valoir en indiquant que la constructeur travaillait à cet objectif. Mike Fleming a d’ailleurs indiqué que c’était bien un nouvel incident de batterie au ion-lithium qui avait affecté un appareil de Japan Airlines parqué à l’aéroport de Tokyo-Narita, l’une de ses huit cellules ayant enregistré un incendie. Mais le système de confinement et d’évacuation des fumées a parfaitement fonctionné, a-t-il souligné. Boeing travaille en outre à améliorer la fiabilité des commandes de vol, en premier lieu sur les spoilers ou les freins, ainsi que sur divers systèmes électriques. Parmi les derniers incidents relayés dans les médias et ayant affecté la fiabilité du Dreamliner (outre celui de Japan Airlines), citons ceux de Norwegian Air Shuttle (fuite du réservoir le 19 janvier), la low cost n’ayant pas eu beaucoup de chance avec ses trois Dreamliners livrés, ou d’Air India (problème de transpondeur) l’ayant obligée à revenir vers Londres, son aéroport de départ. L’annonce de Mike Fleming intervient alors que le constructeur américain annonce la sortie d'usine du premier Boeing 787 Dreamliner produit au rythme de 10 appareils par mois. Ce 155ème 787-8 construit sera livré à à la société de leasing Lease Finance Corp. et exploité par la compagnie Aeromexico. C’est la troisième augmentation de production en un peu plus d’un an (5 avions livrés en novemmbre 2012 puis passage à 7 en mai 2013).