En visite à l'aéroport Entzheim de Strasbourg pour marquer le lancement de deux nouvelles liaisons vers Porto et Londres, le patron de Ryanair, Michaël O'Leary, en a profiter pour critiquer la gestion "communiste" des aéroports français.

"Nous aimerions nous développer davantage et plus vite en France, mais vous avez le plus souvent des taxes et des redevances handicapantes par rapport aux autres aéroports européens et un marché du travail inefficace", a déclaré le fondateur et ptraon de la première compagnie low cost d'Europe. "Cette sorte de modèle communiste où chacun doit payer les mêmes taxes ne fonctionne pas", a-t-il ajouté. La compagnie low cost irlandaise est revenue à Strasbourg suite à la baisse de la taxe d'atterrissage à Entzheim, devenue la moins chère de France grâce aux subventions des collectivités locales et de la chambre de commerce. Elle avait quitté Strasbourg il y a dix ans après que la justice, saisie par Air France, eut constaté l'illégalité des subventions dont elle bénéficiait.

Rancunier, Michaël O'Leary a aussi critiqué Hop!, la nouvelle compagnie "value cost" d'Air France : "Je ne pense pas qu'Air France veuille vraiment développer un service à bas coûts. Ils ne savant pas le faire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "La meilleure preuve, c'est que Hop! signifie High Ordinary Prices! (prix ordinaires élevés, ndlr)".

Michaël O'Leary a indiqué que Ryanair pourrait aussi accroître ses rotations vers Porto et Londres, à raison d'un départ quotidien, au lieu de trois vols hebdomadaires vers Londres (les mardis, jeudis et samedis) et deux vers Porto (les mardis et samedis).