Vendredi 9 mars, une hôtesse de l’air a littéralement pété les plombs avant le départ d’un vol d’American Airlines depuis Dallas pour Chicago en annonçant que le Boeing MacDonnell Douglas allait se crasher, et ce, en faisant allusion à l’attentat terroriste du 11 septembre 2001. Elle a été maîtrisée, non sans mal, après une belle panique à bord. Les portes fermées, le McDonnell Douglas MD-82 s’est déjà engagé sur le taxiway pour rejoindre la piste et y effectuer son décollage. Mais à la surprise générale, une hôtesse de l’air annonce aux passagers, après les consignes de sécurité, que l’avion va se crasher, comme le furent les quatre avions de ligne lors des attentats du 11 septembre 2001. L’hôtesse parle de façon incohérente, selon des témoignages recueillis de passagers. Ses collègues PNC tentent de la calmer puis de la maîtriser avec l’aide de trois passagers tandis que d’autres captent la scène ahurissante avec leurs téléphones portables. Elle crie, hurle, se débat. Deux personnels de cabines seront blessés (aucun passager). L’une d’elles sera par la suite emmenée à l’hôpital en ambulance. Le pilote décide d’annuler son décollage pour remettre aux autorités aéroportuaires la récalcitrante. « Je n’oublierai jamais le son de son hurlement, a déclaré Bethany Christakos of Plano, l’une des passagères. Cela a bien pris dix bonnes minutes pour la faire sortir de l’avion ». « Elle m’a dit qu’elle était bipolaire », a déclaré à ABC News un autre passager qui a permis de la maîtriser, rajoutant qu’elle racontait à la fin de la lutte :  « Je les tuerai tous. » L’hôtesse de l’air a été placée dans un service de psychiatrie pour examen approfondi. Le vol a pu repartir avec une bonne heure de retard avec une nouvelle hôtesse de l’air en remplacement de la « démente ».