L’Union nationale des compagnies aériennes françaises (UNCAF) demande au gouvernement d’imposer des prix plancher pour les vols nationaux, européens et intercontinentaux, à partir de 450 euros aller-retour, afin de participer à la réduction des émissions et soutenir économiquement l’industrie française.
Proposant de « repenser le transport aérien dans la continuité de l’arrêt du Terminal 4 de Roissy », l’UNCAF dont les plus de trente membres incluent Amelia et Twin Jet a publié le 16 février 2021 des propositions sur la réduction de l’empreinte carbone et la relance des compagnies, « deux sujets compatibles » dans la continuité des accords de Paris en matière de réduction des émissions. L’association propose au gouvernement de « mettre un terme à ces pratiques du monde d’avant » et de fixer des prix planchers par billet, afin que les compagnies arrêtent de vendre à perte « ce qui est le cas avec des billets à 1 euros où même à 29,90 euros ne couvrant bien souvent même pas les taxes… ». La course au passager, lorsqu’elle se traduit in fine par des milliards de perte, « ne peut plus être compensée par la fiscalité des Français », souligne son communiqué. Ces tarifs minimums imposés, « sans une multitude d’exceptions qui anéantiraient les mesures », seraient les suivants :
- 350 euros TTC Aller/retour pour les vols nationaux,
- 450 euros TTC Aller/retour en provenance ou à destination de l’Europe,
- 550 euros TTC Aller/retour en provenance ou à destination de toutes les autres destinations.
En imposant cette loi tarifaire, le gouvernement prendrait selon l’UNCAF « une décision forte, saine et utile en matière environnementale et en matière économique. L’impact de cette mesure sur la diminution des vols serait immédiate, et l’impact environnemental également immédiat évitant ainsi de fabriquer des impôts et des taxes pour compenser… »
L’appétit féroce des low cost pour le marché français « a eu pour conséquence une explosion du trafic aérien national et intra-européen, sur fond de distorsion de concurrence de par le positionnement des sièges sociaux de ces acteurs du low cost dans les pays à fiscalité complaisante et incitant certains à parfois bafouer le droit social Français », rappelle l’association. Mais cette guerre « a aussi fait naître une communication agressive à base de tarification à perte, donnant l’impression aux consommateurs qu’un vol ne devrait pas coûter plus cher qu’un menu en restauration rapide… Quand il ne s’agit pas que du prix du simple coca… »
L’UNCAF est parfaitement consciente des réactions qui vont être déclenchées par ce « sujet qui fâche », avec une réduction mécanique du nombre de vols et le « ralentissement de l’avion pour tous ». Mais elle estime que cela est nécessaire pour sauver « notre industrie, nos emplois, nos compagnies », et « inscrire notre industrie dans une trajectoire compatible avec les accords de Paris ». Et soutient un prix minimum de billet à 350 euros TTC A/R pour les vols nationaux, « car c’est une vraie stratégie, immédiate, verte et un soutien à l’économie plutôt que de tirer des plans sur la comète avec des avions volant à l’essence de pissenlits en 2025… »
Certains usagers et même ceux au col vert vont trouver l’idée peu séduisante car cela impactera la démocratisation de l’avion…Les aéroports vont hurler en expliquant que leurs modèles de développement reposent sur le nombre d’avions et de passagers se posant sur leurs espaces, mais qu’ils ont des tracteurs électriques pour compenser l’impact carbone généré par cette augmentation de trafic tant souhaitée… Les acteurs du tourisme Low Cost argumenteront leur opposition en supposés milliards d’euros de perte (que personne ne pourra jamais vérifier).
La France « dispose du cadre juridique pour la mise en place de cette mesure, et « si ce sujet de fond est repris par la presse, il le sera par le gouvernement (…). Ce débat doit exister car les vols à perte sont au menu de la reprise, certaines low cost l’on déjà annoncé », conclut le président de l’Union Nationale des Compagnies Aériennes, Olivier Manaut.
Comprends pas a commenté :
17 février 2021 - 9 h 01 min
Sauvé l’industrie ? Je crois plutôt que c’est acté, ça va détruire un PAQUET ÉNORME d’emplois… donc, pour moi, j’y crois pas une seconde
DEBILE a commenté :
17 février 2021 - 9 h 07 min
Sérieux ???? 350€ pour un aller/route national, mais ils sont complètement débiles ou quoi ? autant prendre la voiture pour traverser la France, car le train ne le permet même pas.
scijl75 a commenté :
17 février 2021 - 9 h 12 min
excellentes propositions!
Ces dispositions, appliquées avec ces tarifs, assainiront le marché du transport aérien et freineront très sérieusement et efficacement les aberrations du tourisme de masse.
Accessoirement, nous serons débarrassé des hordes de traine-patins dépenaillés qui envahissaient les aéroports et les cabines arrières
Que du positif !
DAVE a commenté :
20 février 2021 - 16 h 42 min
En fait, cela donne le droit aux riches de polluer, et les autres peuvent aller se faire v… Quelle belle avancée sociale ! 🙁 Bravo l’égalité.
A vomir a commenté :
17 février 2021 - 9 h 13 min
La plupart des compagnies de l’UNCAF survivent grave aux vols privés et viennent nous parler d’écologie…! écoeurant de voir que pour maintenir leur Business Model ces gens sont prêt à mettre à mal tout le secteur
Khaddi SAGNIA a commenté :
17 février 2021 - 9 h 40 min
L’argutie écologique, c’est de la communication. Tout le monde sait cela et personne n’est dupe. Mais le vrai problème est ailleurs: ce sont les tarifs d’appel basés sur la vente à perte qui “mettent à mal tout le secteur”. Cette pratique vise à tuer la concurrence et est illicite en droit.
Après, on peut discuter du niveau des seuils. 350€ pour un vol domestique, c’est à mon avis trop élevé. 200 me paraîtrait raisonnable.
Onokoa a commenté :
17 février 2021 - 12 h 27 min
Dans le “monde d’avant” un BIQ-ORY A/R acheté à une semaine du départ était à ce prix, le dépassait même bien souvent. Cette association est donc dans la réalité…malheureusement
jan a commenté :
17 février 2021 - 9 h 19 min
Donc Transavia ne fait pas partie de l UNCAF ?
Donc 350 euros mini pour faire Nantes-Lyon et 450 euros mini pour faire Nantes-CDG-Tahiti ! Ca m’a l’air tout à fait équitable…
On sent bien surtout l’impact des “petites” compagnies privées pour qui les prix bas sont impossibles. Dans ce cas là on leur enlève les subventions des lignes OSP.
Mais il est vrai qu’au niveau national 100 euros A/R pourrait être un tarif normal plutôt que 2 euros A/R, mais 350 !!! autant fermer tous les aéroports.
jan a commenté :
17 février 2021 - 9 h 21 min
Tahiti 550 et non pas 450 (ca ne change rien au schmilblick)
Khaddi SAGNIA a commenté :
17 février 2021 - 9 h 31 min
On peut discuter du niveau de ces seuils tarifaires, mais le fait est que la vente à perte pratiquée par les compagnies low-cost sur ses offres d’appel est une pratique déloyale illicite visant à éliminer la concurrence pour s’accaparer le marché visé (et y faire ensuite la pluie et le beau temps en matière de tarifs: même le consommateur est perdant à terme).
Il faut en effet imposer des seuils minima pour faire cesser la vente à perte.
alex a commenté :
17 février 2021 - 9 h 33 min
non mais puis quoi encore?! Déjà faut arrêter de toujours s’attaquer à l’aviation alors que cela ne représente que 2-3% des émissions… Faut arrêter…. en plus qui va payer 350euros pour faire Paris-Nice?! non mais allo.
AN 124 a commenté :
17 février 2021 - 9 h 52 min
Les bras m’en tombent…Quelle suffisance, quelle arrogance, il faut oser et cette officine, lUNCAF, dont les menbres se gavent de subventions (OSP), chantre de l’entre-soi,ose sans vergogne!. Elle s’attaque, sous couvert, de mauvaises raisons écologiques a la démocratisation du transport aérien Il s’agit là d’une très grave entrave a la concurrence. Et bien évidemment les organisations de consommateurs auront un boulevard devant elles.. Rien que cela! Elle propose des tarifs extravagants. Il va de soi, qu’un gouvernement qui s’aviserait de suivre les délires de ce lobby se verrait immédiatement contester devant les tribunaux… jusqu’a la C.J.E De quel droit, un état pourrait il imposer des tarifs exorbitants a des des sociétés privées Européennes Poser la question , c’est évidemment y répondre…
Poser la question c'est y répondre... a commenté :
17 février 2021 - 10 h 22 min
Votre question ( ” De quel droit un Etat pourrait il imposer des tarifs exorbitants à des sociétés privées européennes”) mélange trop de choses pour qu’il y soit répondu d’un bloc par un oui ou un non…
En droit il faut répondre à une seule chose à la fois, et éventuellement multiplier les question si l’on veut couvrir plusieurs choses.
Pour ce que vous avez exprimé, cela se décompose en plusieurs questions qui appellent des réponses différentes:
…droit d’imposer des tarifs minimum ( je présume que c’est ce que vous avez voulu dire): la réponse st OUI car il n’y a aucune distorsion de concurrence si tous les acteurs du marché concerné se voient imposer le meme niveau de prix plancher.
… droit d’imposer des tarifs exorbitants: la notion d’exorbitant ou pas exorbitants n’est pas une notion juridique à laquelle la CJE peut répondre. De son point de vue il s’ilm’y a pas distorsion de concurrence entre les acteurs du marché, après c’est au marché ( les clients potentiels donc) d’accepter ces “tarifs exorbitants” ( et donc d’acheter) ou de les refuser ( et donc de ne pas acheter): cela relèvera pour la CJE d’une décision non imposée personnelle de chacun.
…droit d’imposer…à des sociétés privées: la réponse est OUI car peut importe que ces sociétés soient privées ou pas, c’est de l’égalité de l’imposition à toutes les sociétés du marché qu’il s’agit alors: et en fait ce serait même plutôt l’in verse: ce serait illégal de n’imposer QUE à des sociétés publiques et ne pas l’imposer à des entreprises privées…
… droit d’imposer ..des sociétés privées EUROPEENNES: la réponse est NON s’il devait s’agir de n’imposer QUE à des sociétés européennes et ne pas l’imposer à des sociétés non-européennes ( sur de l’international par exemple), pour les mêmes raisons que de faire une différence entre sociétés privées ou publiques
Donc ,en résumé, et pour reprendre vos mots: poser la question (telle que vous l’avez formulée) , c’est évidemment ne pas pouvoir y répondre…
AN 124 a commenté :
17 février 2021 - 10 h 54 min
Extravagants ou pas, je maintiens qu’un état ne peut imposer des tarifs minimum a des cies privées ou publiques sous peine de poursuites et que , en tout état de cause, elles ne s’y conformeront pas et porteront évidemment l’affaire devant les tribunaux de concert avec les organisations européennes de consommateurs, cela ne fait pas l’ombre d’un doute…
Évidemment... a commenté :
17 février 2021 - 11 h 33 min
Évidemment l’introduction d’un prix plancher ne fait pas plaisir à ceux qui ont l’habitude de prix plus bas encore…c’est normal. Et il est logique que des poursuites devant les tribunaux s’en suivent…
Cela a d’allieurs été le cas….en Autriche quand il a été décidé la- bas un tarif minimum de 49€..
Et vous savez quoi: les plus hautes juridictions autrichiennes, et même européennes ont déjà jugé la chose conforme au droit sur le principe…
Donc si cela était conforme au droit européen la- bas, cela le sera ici aussi..
Restera la question du niveau du plancher….
Mica76 a commenté :
18 février 2021 - 11 h 08 min
Heu, la liberté du commerce et d’entreprendre ont juriduqment bien plus de force que le droit de la concurrence et s’opposent absolument à toute aventure de ce genre. Evidemment mortifère. C’est étonnant que ce genre de provocation rencontre un écho sur un site comme AJ alors qu’elle détruiraient 99% de l’emploi du secteur…
flydreamer a commenté :
17 février 2021 - 10 h 04 min
À trop en demander pour taxer encore et toujours plus,augmenter les tarifs des billets d’avion et surtout en cette période de disette, et qui met à mal toute l activité pour peut-être encore pas mal de temps, il est certain que c’est tout comme se tirer une balle dans le pied.
Et d’un autre côté... a commenté :
17 février 2021 - 11 h 22 min
…on sait bien que cheznous il faut demander un bras pour obtenir – peut-être – un doigt… ( don’t l’histoire ne dit pas ce que l’on fait du/ avec le doigt!:):):)
Donc, en national, demander 350€ ( TTC, quand même, on la joue Grans Seigneur!) pour peut être obtenir 40€ ( niveau tarifaire minimal déjà choisi par l’Autriche…): ça peut paraître gagnable.
Greg765 a commenté :
17 février 2021 - 10 h 43 min
Quand on voit les membres de l’UNCAF ce n’est pas surprenant. La plupart sont des compagnies d’aviation d’affaire. Ils se fichent donc pas mal des vols peu chers, ce n’est juste pas leur créneau. Ça ne les impacterait pas du tout, juste les autres compagnies. C’est un peu comme si un restaurant étoilé voulait interdire tous les restaurants du pays pour ne garder que les restaurants étoilés !
Ils me font rire quand ils parlent de sauver l’industrie. Ils exploitent quoi ? Les plus gros avions chez leur membres doivent être des ATR chez leurs compagnies membres, quand on est pas sur un Beech 1900… Ils ont des flottes avec une dizaine d’appareils des années 90 à tout casser et ils viennent parler de sauver l’industrie ? Airbus et tous ses sous traitants apprécieront. Les employés des autres compagnies aériennes ou des aéroports aussi ! De même que les français habitant dans des territoires enclavés pas forcément bien desservis par les autres moyens de transport.
Surtout qu’ils passent sous silence leurs mauvais taux de remplissage, le nombre de jets privés exploités par leurs membres, l’âge moyen de leurs flottes… car en matière d’écologie certaines compagnies sont bien plus investies qu’eux. En fait ils ne sont clairement pas des exemples en la matière, ils espèrent juste le faire oublier en faisant porter le chapeau aux autres. Ce ne sont que quelques exemples mais Air France compense ses vols nationaux, easyJet le fait sur l’ensemble de son réseau, les flottes les plus récentes se trouvent chez les low cost qui sont aussi celles qui ont souvent les meilleurs taux de remplissage et donc les plus faibles émissions par passager, certaines compagnies (KLM) sont très investies dans les développements de carburants alternatifs (kérosène de synthèse…), les motoristes travaillent déjà sur de nouveaux moteurs, le contrôle aérien devient plus efficient etc…
Alors que là il ne faut pas compter sur cette brochette de compagnies à l’UNCAF pour changer quoi que ce soit. Ils veulent juste supprimer gentiment la concurrence pour préserver leur business, c’est tout ce qui les intéresse.
C’est assez marrant car je ne pense pas qu’ils aient beaucoup de clients communistes. Mais pourtant j’ai l’impression que c’est le genre de mesures (un prix plancher déconnecté des réalités qui vous fait payer un vol plus cher sous prétexte que vous passez une frontière alors que le vol n’est pas forcément plus long qu’un vol domestique) qu’un état communiste serait capable de prendre !!
Quand à la question des prix des billets ils mélangent tout. Volontairement pour tromper les gens car ce sont des compagnies aériennes qui sont derrière cette communication, ils savent donc très bien de quoi ils parlent en réalité. Le prix d’appel n’est pas le prix moyen du billet !! Les compagnies ne maintiendraient pas leurs vols si ils se faisaient à perte. Quand une ligne est fermée c’est souvent la raison. Donc il faut arrêter de fantasmer là dessus c’est juste de la com.
J’ai déjà vu Volotea brader totalement ses tarifs sur la dernière rotation de la saison sur une liaison donnée. Mais on peut le comprendre: Si il n’y a pas de vol retour (dernier vol), il ne va pas attirer grand monde. Mais il faut bien qu’il y ait un dernier vol. Donc même sans passagers il aura quand même lieu (convoyage de l’avion sans passagers dans le cas extrême). Que vaut il mieux ? Brader le vol et permettre à des gens d’en profiter (et minimiser les pertes sur ce vol particulier) ou juste faire voler l’avion à vide ? Devrait on aussi interdire le covoiturage sous prétexte que le passager paie moins que le prix du trajet ?
Surtout quand on voit le réseau des compagnies de l’UNCAF et leur utilisation massive de jets privés, ils vont nous faire croire qu’ils ne volent jamais à vide peut être ? Et après ils brandissent l’argument de l’écologie mais par passager transporté ces compagnies ont juste un bilan CO2 désastreux. Elles se cachent juste derrière le fait qu’elles sont petites et que donc on valeur absolue « on ne les remarquera pas ».
Elles scient la branche sur laquelle elles sont assises. Car si tout le trafic en dessous des tarifs pratiqués par ces compagnies devait disparaître, bon nombre d’aéroports disparaîtraient. Les contrôleurs aériens seraient reconvertis, etc… comment compte ils exercer leur activité une fois que l’infrastructure aura fondu de 80% ? Et qu’elle deviendra très cher à entretenir car reposant sur leur seules épaules ? Ils vont encore augmenter leurs tarifs ?
GG92 a commenté :
17 février 2021 - 12 h 43 min
@GREG765 Très bon commentaire (comme d’hab 😉 )! Je rajouterais que la notion de vente à perte, est sujette à interprétations:
– Quelle référence est prise en compte? Le prix du billet? Celui du billet + produits ancillaires? Celui de l’ensemble d’un avion? Voire même de l’ensemble de la ligne? Je crois que ces sujets sont encore débattus d’un point de vue juridique. Mais difficile de croire que les Low-Cost qui font des bénéfices “vendent à pertes”
– La vente à perte sur un avion est autorisée selon certaines conditions: si par exemple les pertes liées à un vol sont moins importantes que les pertes liées à garder un avion au sol (cas des avions en lease notamment)
Quant au prix plancher, ça pourrait enfreindre une loi européenne sur la liberté tarifaire dans le secteur aérien. L’UE demande des clarification à l’Autriche sur son projet de prix mini à 40€: https://euobserver.com/tickers/150825
Georges L a commenté :
18 février 2021 - 13 h 48 min
Vous trouvez normal de brader , donc de vendre à perte , et ce au détriment des autres acteurs .
C’est votre point de vue, mais bien égoïste .
Vous mélangez co voiturage qui est un partage de coûts avec une industrie où il y a des règles sur l’interdiction de vente à perte . Cela n’a juste rien à voir .
Enfin, le modèle économique des Low Cost est en effet d’avoir un prix de billet moyen permettant de gagner à la fin. Mais cela veut dire aussi que la moitié des places est vendues à perte , et l’autre pour compenser le trou .
Ainsi , la stratégie du transport aérien est contrainte par la taille d’avion car le Low Cost pousse le Big is beautifull .
Et plus l’avion est gros , plus , plus ….
Le marché est donc une deuxième donnée et non la première , et c’est en ce sens que le prix plancher permettrait de remettre la balle au centre , celle de la demande , plutôt que celle de l’offre à perte.
Je suis donc pour cette stratégie de prix plancher , mais 175 euros l’aller simple en national, ils y vont un peu fort … sachant qu’il y a 30 euros de taxes très souvent , disons que 130 euros donnerait le même résultat Et aurait permis à hop d’être rentable , et de conserver les milliers d’emploisFrançais attachés par exemple …
romain a commenté :
17 février 2021 - 10 h 46 min
Oui moi je m’en fou de l’aérien mais je sais que si on le perd, ce sera le débit de grosse inflations, de la saturation et du monopole ferroviaire qui ne sera jamais rentable. et Le bilan écologique … laissez moi rire, c’est certain que je prendrais mon SUV ou celui de ma femme pour partir en vacance et être autonome.
PIONEER 300 a commenté :
17 février 2021 - 10 h 56 min
En fait je me suis toujours demandé comment des gens intelligents pouvaient imaginer que l’on pouvait faire voler un avion avec des places a 25€ ..Soyez réalistes messieurs les futurs voyageurs que ce soit en voiture ,en bus ,en train ou en avion il y a un prix plancher que cela vous plaise ou non et ik est temps de s’en rendre compte
Le juste prix pour rémunérer convenablement les employés de ce secteur ..et des autres
Greg765 a commenté :
17 février 2021 - 12 h 11 min
Bien sûr qu’il y a un prix en dessous duquel il n’est plus rentable de faire le vol. Et c’est pour ça que les compagnies ferment les lignes lorsque les revenus deviennent trop faibles pour les justifier. Les compagnies sont très intéressées par leurs coûts d’exploitation, ce n’est pas pour rien.
Vous parlez de billets à 25€ mais il n’existe aucune compagnie en Europe avec un prix moyen du billet à 25€. C’est toujours plus. Vous confondez avec le prix d’appel qui n’a rien à voir.
Il n’y a pas besoin d’un prix artificiel déconnecté de toute réalité économique. Le simple fait de passer une frontière fait gonfler le prix indépendamment du type d’appareil, de la distance du vol ? C’est juste aberrant !
N’oublions pas que les compagnies financent l’infrastructure du transport aérien en France. Si la plupart disparaissent, il n’y aura plus d’investissements, les aéroports fermeront les uns après les autres (ou proposeront des prestations dégradées) et les compagnies de l’UNCAF auront l’air super malines !
lpj a commenté :
18 février 2021 - 13 h 20 min
Si 25 euros n’est qu’un prix d’appel jamais payé par les passagers, c’est encore pire, cela démontre un système truqué et méprisant pour le consommateur // Moi je ne marche pas dans ce genre de combines, mais la masse s’en accommode comme elle s’accommode de tout (l’important c’est qu’au JT du soir le présentateur les qualifie de citoyens .. (alors qu’ils ne sont que des sujets)
GG92 a commenté :
17 février 2021 - 12 h 14 min
Il existe pourtant une loi européenne garantissant la liberté de tarifs pour le secteur de l’aviation. L’UE demande d’ailleurs à l’Autriche de clarifier sa position sur son intention de fixer un tarif minimum à 40€:
https://euobserver.com/tickers/150825
Alors 350€…. Soit c’est de la communication choc à la MOL, soit c’est de l’incompétence!
private equity a commenté :
17 février 2021 - 15 h 32 min
Impossible à mettre en place.
Le monde que nous avons connu jusqu’au début de la crise sanitaire était basé sur le libéralisme total, la mondialisation, la croissance sans limite.
Une fois la bouffée délirante passée, sous entendu si le monde d’avant survit à cette période qui ressemble de plus en plus à un suicide économique collectif, cela recommencera comme avant.
Aucune compagnie aérienne ne semble avoir d’autre stratégie que:
1. survivre.
2. recommencer comme avant.
Et justement.... a commenté :
17 février 2021 - 16 h 03 min
C’est bien parce qu’aucune compagnie aérienne ne semble avoir d’autre stratégie que survivre ( ça c’est plutôt positif) et recommencer comme avant….qu’il faudra bien justement en arriver à leur imposer certaines choses…comme un tarif plancher….
Pierre a commenté :
17 février 2021 - 17 h 51 min
Tout le monde souhaite un nouveau monde , mais nombreux sont ceux qui veulent pour eux le monde d’avant … Et c’est cela le problème ….
Donc , rien ne changera sans l’imposer , mais l’on ne peut pas demander aux auteurs économique qui n’ont d’autre objectif que de travailler et gagner , de faire en sorte de réduire leurs activités ..
Alors , réduire les vols par les tarifs pour soutenir l’économie des compagnies Françaises incapables de lutter sur le plan fiscal, le tout en réduisant les émissions de CO2, ce n’est pas totalement stupide…
Mais vous avez raison, très difficile à mettre en place … car trop clivant .
Greg765 a commenté :
17 février 2021 - 21 h 45 min
Oui mais c’est du pur délire:
– la majorité des compagnies membres de cette association sont des transporteurs utilisant des jets privés. Donc niveau écologie, leur bilan CO2/passager est super mauvais ! Si c’est ça leur vision du « monde d’après ». On a qu’à remplacer les bus dans les villes par des voitures de sport aussi.
– l’infrastructure et le fonctionnement de l’aviation civile sont financés par les compagnies aériennes. Si elles disparaissent, il n’y aura plus de quoi payer les contrôleurs aériens, plus de quoi entretenir les moyens de radionavigation, plus de quoi entretenir les aéroports. Ils auront donc l’air malins à l’UNCAF lorsque 80% des aéroports auront fermés et que les autres auront des horaires d’ouverture partiels…
– la compétitivité du secteur pousse à l’innovation. Pour survivre les compagnies doivent être toujours plus économes car le carburant est un poste de dépense important. Et la R&D ça coûte cher. Ce sont les compagnies de l’UNCAF, avec leurs Beech 1900 qui vont aller financer les technologies pour rendre l’aviation plus propre peut être ?
Si ce plan était mis en œuvre on aurait la faillite d’Air France, de Transavia, de Hop, d’Air Corsica et la disparition de toutes les lignes d’easyJet, Ryanair, Vueling, Volotea… Je ne parle bien sûr pas des conséquences sur l’emploi. Il va rester quoi dans le ciel en France ? 3 pauvres ATR et 3 pauvres Beech 1900 ? Waoow ! Magnifique ! Il n’y aura plus qu’à se jeter sur les bons gros SUV parce que là SNCF aura un joli monopole pour faire grève.
Greg6 a commenté :
17 février 2021 - 18 h 18 min
J’aimerais beaucoup comprendre comment s’est déroulé le processus, la réflexion, les amenant à fixer ce genre de prix totalement aberrant.
Mais après je me dis que n’ai sans doute pas fais assez d’études, et pas dans le bon domaine, pour comprendre ces personnes plus intelligentes que moi.
phil a commenté :
18 février 2021 - 7 h 42 min
Encore une décision de bobos écolos plein aux as qui ne veulent pas que les pauvres aient accès aux voyages en avion !
jlp a commenté :
18 février 2021 - 13 h 21 min
ceux qui replissent les aéroports tous les week-ends sont des ‘pauvres’
JP a commenté :
18 février 2021 - 18 h 49 min
Excellentes nouvelles en espérant que cela soit accepté. Ainsi je ne subirai plus ces hordes d’anglais, belges, allemands etc qui déambulent ivres en hurlant au milieu de la nuit. Il faut profiter de cette pandémie pour faire le ménage. J’attends avec impatience la réaction du guignol de Dublin.
poseidon a commenté :
23 février 2021 - 16 h 55 min
bonne nouvelle le prix plancher évitera des ventes à perte et des billets payés par le contribuable…
avec des subventions sur tous les aéroports qui vivotent soit facile 50% des aéroports en France!!
sinon 350 euros sur le national et 450 sur le moyen courrier international.
c’est excessif..
le bon prix c’est 150 sur le national AR
et 200 sur le moyen courrier…
ces prix permettrait d’éviter les subventions..
et bien sur il faut espérer que les companies low cost payeraient mieux le personnel au sol.. et les PNC…
Dd33 a commenté :
11 mars 2021 - 10 h 57 min
Heureusement que le RIDICULE, ne tue pas … Bannir les billets d’avion de 1 à 50€, sur de l’intérieur ou intracommunautaire, je veux bien – mais qui va mettre 350€ pour un Paris/Bordeaux ? Prix plancher à 100€ A/R (hors carte de réduction), ça c’est plus raisonnable. C’est quoi cette société devenue HYSTÉRIQUE, depuis l’apparition de cette gripaille ?! À croire que les gens n’ont jamais eu de vie avant, qu’ils découvrent qu’on est tous mortels, que la vie est programmée de toute façon pour disparaître ? Lamentable. Pensons plutôt aux vues (à travers les emplois) qu’on est en train de flinguer, en plein vol … Réveillons-nous, BON SANG !!!
François Alméras a commenté :
12 avril 2021 - 7 h 55 min
De la folie que d’imposer un tarif minimum tel que celui proposé ! Cela tuera l’activité en France ! Pour sauver les compagnies françaises, il conviendrait que :
– leur personnel se mette aux standards internationaux (payer les français 40% de plus que les autres pour 30% d’heures de moins n’est pas tenable !),
– la qualité soit là (rappelons-nous d’Air France il y a 30 ans; ça avait de l’allure).