Le régulateur canadien a débuté mercredi ses propres vols de certification du Boeing 737 MAX, afin de tester les mises à jour du monocouloir remotorisé cloué au sol depuis mars 2019.
Comme annoncé la semaine dernière, Transport Canada a débuté le 26 aout 2020 son « examen indépendant » du 737 MAX, après avoir épluché les donnés transmises par la FAA. A l’instar de cette dernière début juillet, les vols de recertification sont menés à bord d’un 737 MAX 7 (celui immatriculé N7201S) ; ce modèle n’était pas entré en service commercial avant l’interdiction de vol des trois types alors certifiés (avec les MAX 8 et MAX 9 ; le MAX 10 n’est pas encore certifié).
Les Boeing 737 MAX, cloués au sol après avoir été impliqués dans deux accidents ayant fait 346 victimes chez les compagnies aériennes Lion Air puis Ethiopian Airlines, étaient en service chez les compagnies aériennes Air Canada (24 des 50 MAX 8 attendus ont été livrés depuis décembre 2017, mais onze MAX 9 ont été annulés) et WestJet (13 MAX 8 livrés depuis octobre 2017 sur 21 attendus, 22 MAX 7 et douze MAX 10 commandés). La certification du monocouloir remotorisé par Transport Canada permettra aussi à des opérateurs tels qu’Icelandair, United Airlines ou Aeromexico d’utiliser les leurs pour desservir les aéroports du pays.
Transports Canada « demeure déterminé à veiller à ce que les restrictions de vol au Canada soient en place jusqu’à ce qu’il soit pleinement convaincu que toutes les préoccupations en matière de sécurité ont été traitées par le fabricant et la FAA, et que des procédures et une formation améliorées pour l’équipage de conduite sont en place », a déclaré un porte-parole.
Début aout, la FAA avait publié quatre demandes de modifications pour le 737 MAX. La première concerne la mise à jour du logiciel anti-décrochage MCAS, mis en cause dans les deux accidents ayant fait 346 victimes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines et ayant entrainé depuis mars 2019 l’immobilisation de tous les monocouloirs remotorisés. Le logiciel gérant les alertes doit également être mis à jour pour indiquer clairement les différences de données entre sondes AOA, tout comme les procédures suivies par les pilotes (la formation donc), tandis que les câblages de stabilisateurs horizontaux concernés par un problème découvert en janvier devront être modifiés. Un test d’une semaine devra en outre être mené pour vérifier le fonctionnement des sondes AOA.
Boeing and Transport Canada officials are conducting test flights today with the #737MAX. https://t.co/9d6cG3oXda pic.twitter.com/3ez8apHZwP
— Flightradar24 (@flightradar24) August 26, 2020
Bencello a commenté :
27 août 2020 - 9 h 18 min
Au-delà de la remise en vol du 737MAX, il sera très intéressant de voir si les différentes autorités de certification vont converger ou pas.
Nous savons que l’EASA, comme Transport Canada, demandait des modifications supplémentaires par rapport à ses homologues de la FAA.
Les discussions/négociations continuent. La CAAC chinoise sera également très attendue sur ce dossier.
peter a commenté :
27 août 2020 - 16 h 31 min
Au vue des enjeux économique actuel entre la Chine et les Etats-Unis, la Chine sera certainement le seul pays au monde a être impartial.
Tilo a commenté :
27 août 2020 - 18 h 36 min
Converger ou pas impartial ou pas les autorités aériennes finiront tous par recertifié le 737 max a des dates différentes mais ils le feront, la faa seront les premiers a le faire puis transports Canada et l’EASA, la CAAC seront sans doute les derniers a le faire, mais je les vois mal refusé alors que les autres le font même si il y a une guerre commerciale entre la Chine et les états-unis la CAAC le recertifira si boeing a bel et bien apporté les modifications demandé, les autorités aériennes sont très durs avec boeing se qui s’est passé est très très grave la lenteur a laquelle la faa et les autres régulateurs prennent pour recertifié l’avion signifie qu’il ne veulent rien laisser passer et ça sera l’avion le plus sûr.
Shôgun a commenté :
27 août 2020 - 19 h 14 min
Les autorités aériennes ont été dures avec Boeing ?… C’est une blague ?
Cette casserole volante qu’est le 737 MAX n’aurait JAMAIS dû être certifiée si la FAA et les autres organismes de certification avaient simplement fait leur travail. Et si ce machin n’est toujours pas recertifié, c’est parce que Boeing n’a cessé de chercher à minimiser les modifications nécessaires et a perdu toute crédibilité en matière de sérieux quant à la rigueur de ses process de sécurité.
Sans modification structurelle majeure, le MAX ne sera jamais un avion fiable. Qu’il bénéficie d’une certification de complaisance ou pas.
MERMOZ a commenté :
27 août 2020 - 21 h 11 min
TILO
l Avion le plus sûr dans tes rêves..
Jean Rostand a commenté :
27 août 2020 - 22 h 00 min
Non ce ne sera pas l’avion le plus sûr… Le 737 NG est plus équilibré du point de vue de l’aérodynamique. Le Max est une architecture défaillante, impossible à récupérer avec du software. Le Max continuera à subir des accidents si il révolte: la FAA avait calculé son risque, il était élevé et difficilement acceptable pour des clients en 2020. Boeing devrait retrouver son leadership : abandonner le Max et lancer le 797 !! Mais Calhoun refuse cette stratégie gagnante sur le long terme…
Philippe Squara a commenté :
28 août 2020 - 18 h 05 min
Des experts canadiens ont révélé une faiblesse dans l’aileron de queue qui sert à stabiliser l’avion.
Cet aileron est actionné par des câbles d’acier et des freins à disque une technologie des années 60 date de la mise en service du premier exemplaire de 737.
Cet aileron n’a pas été modifié depuis l’origine alors que le 737 max est 60% plus imposant et 2 fois plus puissant que le premier 737.
Cet aileron de stabilisation fait partie de la chaîne de sécurité du logiciel MCAS et aurait dû être certifié avec le logiciel ce qui n’a pas été le cas
Les experts canadiens ont révélé que cet aileron avait bougé dans les deux derniers crashs sans que les boîtes noires indiquent une commande.
Boeing a éludé l’étude des experts canadiens qui potentiellement peut mettre à la ferraille tous les exemplaires de 737.
Dans l’hypothèse où les 737 seraient inaptes au vol et compte tenu que cela pourrait mettre en faillite Boeing et des intérêts supérieurs la FAA subira des pressions.
L’agence Européenne et le Canada subiront aussi des pressions car de nombreux sous -traitants européens et canadiens dépendent de Boeing.
Il ne reste plus à espérer que les Chinois ou les Indiens soient plus exigeants ou bien en dernier recours il ne restera que le personnel navigant et les passagers pour refuser de monter dans ce cercueil volant.
Tilo a commenté :
30 août 2020 - 5 h 19 min
Mermoz
Malheureusement pour toi mes rêves risquent d’être réels pauvre type, ta haine viscérale envers boeing et tont agressivité envers les personnes qui ne disent pas du mal de cette avion est une perte de temp ton avis et le mien eux ils s’en foutent pas mal!
Tilo a commenté :
30 août 2020 - 5 h 40 min
Shôgun,Mermoz et le toulousain ont va vous surnommées le (bon, la brute et le truan) ou les trois petits soldats d’Airbus toujours prêt a dégainé ? peut-être même que vous êtes d’anciens salariés ou toujours salariés Airbus aller savoir, cette avion vous donne des ulcères c’est grave docteur.