La compagnie aérienne low cost easyJet lancera au printemps une nouvelle liaison entre Glasgow et Birmingham, et basera un cinquième Airbus dans l’aéroport écossais qui avait perdu Ryanair l’année dernière.
A partir du 29 mars 2020, la spécialiste britannique du vol pas cher proposera 13 vols par semaine entre sa base de Glasgow et l’aéroport de Birmingham, opérés en Airbus A320 de 180 ou 186 sièges. Pas de détail sur les horaires, les réservations n’étant pas ouvertes au moment de la rédaction, mais easyJet sera en concurrence avec Flybe sur cette route, sa 19eme au départ de Glasgow (dont Bordeaux, Marseille, Paris-CDG ou Genève).
La low cost base déjà deux A320 et deux A319 dans l’aéroport écossais, et l’arrivée d’un cinquième appareil va « augmenter significativement » l’emploi en plus des quelque 200 postes déjà créés sur place, là où Ryanair avait fermé sa base l’hiver dernier et supprimé une vingtaine de routes. Au total, 340.000 sièges par an seront alors mis en vente à Glasgow par easyJet.
Selon la directrice UK d’easyJet Ali Gayward interrogée par The Herald Scotland, l’ouverture de la ligne vers Birmingham « a été décidée pour répondre à la demande des voyageurs d’affaires et autres passagers réguliers qui réclamaient plus d’options vers les Midlands ». D’autres nouveautés sont en préparation, a-t-elle ajouté, l’Ecosse « faisant partie de nos plans d’expansion ». La low cost est également présente à Edimbourg (huit avions basés), Aberdeen et Inverness.
La dirigeante a d’autre part souligné que malgré les incertitudes liées au Brexit, easyjet « n’envisage pas de réduction de l’appétit des britanniques pour les voyages à l’étranger », un marché représentant environ la moitié de ses routes au Royaume Uni. Le marché loisirs est l’une des raisons du renforcement de la base de Glasgow, a-t-elle ajouté.
Inukshuk a commenté :
16 août 2019 - 20 h 00 min
Chaque fois que Ryanair quitte une base c’est une victoire pour le consommateur, le contribuable, l’emploi et l’image de marque de la région. Car l’on sait que si le marché existe la ligne sera reprise par une (vraie) Cie.
Et miser sur l’Ecosse n’est pas un mauvais plan pour EZY: si le Brexit a vraiment lieu, l’Ecosse cherchera à revenir vers l’UE. Donc EZY voit plus loin que MOL qui ne voit que le dividende immédiat pour l’actionnaire et les insultes pour tous les autres.
Mindyou a commenté :
17 août 2019 - 10 h 26 min
EasyJet ouvre une ligne Glasgow-Birmingham, on ne voit pas très bien en quoi cela rapprochera l’Ecosse de l’UE, cela rapprochera plutôt l’Ecosse de l’Angleterre, non ? De plus, cela n’a rien à voir avec le Brexit : historiquement, easyJet a toujours été proche de l’Ecosse puisque ses toutes premières lignes reliaient Luton à Glasgow et Edimbourg.
Un peu de psychologie ne nuit pas! a commenté :
17 août 2019 - 11 h 04 min
Le post de INUKSHUK met l’accent sur le fait que Easy “mise sur l’ Ecosse”, et y base davantage d’appareils, soutenant l’activité et l’emploi locaux, à l’heure ou Ryanair s’en dégage, et donc, même si cette ligne relie l’Ecosse à l’Angleterre, son affirmation est correcte..et les Ecossais pourraient aussi s’en souvenir plus tard, tout Brexit terminé…voire toute indépendance acquise, quand il faudra remplacer une BA devenue “étrangère”, et ce d’autant plus facilement que, oui: contrairement à MOL/Ryanair, et comme vous le dites vous-même, ” Easyjat a toujours été proche de l’Ecosse”…
C’est peut-être un pari -risqué- que d’y croire trop fortement, mais cela pourrait aussi se réaliser…
Mindyou a commenté :
17 août 2019 - 12 h 27 min
Jusqu’à nouvel ordre, l’Ecosse fait toujours partie de la Grande-Bretagne, et l’indépendance n’est pas pour demain – c’est du même ordre que l’indépendance de la Catalogne, du Pays Basque, de la Corse, de la Ligue du Nord en Italie ou de la Flandre en Belgique …
Détrompez vous".. a commenté :
18 août 2019 - 8 h 16 min
Détrompez vous: que cette potentielle indépendance ne soit pas encore immédiate: c’est certain.
Mais il y a une énorme différence entre l’Ecosse et les autres Regions que vous citez: il y a déjà eu en Écosse, un référendum officiel agréé,autorise,approuvé par le parlement de Londres même sur ce sujet.
De tels référendum n’ont jamais vu le jour officiellement dans les autres Regions.
Et ce que Londres a autorisé une fois, Londres le re-autorisera sous ppeu ( post Brexit) une seconde fois. L.autorisation de Westminster est obligatoire pour que ce référendum est force contraignante.
Et justement ce fameux Brexit est la seconde différence majeure avec les mouvements dans les autres Regions: les Écossais, outre leurs sentiments/ volonté nationalistes, ont la volonté farouche de rester dans l’UE. Ils s’appuieront sur cet aspect pour obtenir ce référendum…et le gagner.
L’ensemble Brexit + Référendum + Indépendance + Demande écossaise de retour dans l’UE. + négociation UE-Ecosse + Adhésion Écosse a l’UE prendra 5 ans depuis le Brexit: alors oui, tout n’est pas pour demain.
+1000 a commenté :
18 août 2019 - 12 h 10 min
+1000 pour Detrompez Vous.