Qantas a défié la tendance mondiale à la baisse de la rentabilité des compagnies aériennes en dévoilant un bénéfice d’exploitation avant impôts record de 1,6 milliard de dollars, qui a fait grimper le bénéfice net de 15% à 980 millions de dollars.
Le CEO Alan Joyce a déclaré que le résultat record reflétait un marché solide ainsi que les bénéfices engendrés par des travaux en cours visant à améliorer l’activité et à créer de la valeur à long terme pour les actionnaires. « Ces chiffres montrent une compagnie qui distribue des services à tous les niveaux », a déclaré M. Joyce. «Notre investissement dans le Wi-Fi gratuit et les améliorations apportées aux cabines offrent une meilleure expérience aux clients, ainsi que des bénéfices plus élevés pour Qantas et Jetstar. La valeur globale pour le public voyageur reste extrêmement élevée, les tarifs de vente sur le marché intérieur ayant été presque 40% inférieurs à ce qu’ils étaient il y a quinze ans. » Il s’est félicité d’une demande en bonne santé et d’un bénéfice record malgré la hausse du prix du pétrole. « Nous sommes confrontés à une nouvelle augmentation de notre facture de carburant pour l’exercice comptable 2019 et nous sommes convaincus que nous pourrons le récupérer substantiellement grâce à une série de mesures au niveau capacité, revenus et rentabilité, en plus de notre programme de couverture. »
Qantas International a effectué plusieurs changements structurels importants au cours de l’année, notamment l’introduction du 787 Dreamliner, de nouvelles liaisons comme Perth-Londres et des liens renforcés avec son partenaire Emirates. Jetstar International a dégagé un fort bénéfice après avoir géré l’impact pour 11 millions de dollars des nuages de cendres de Bali, mais aussi le démarrage de nouvelles lignes comme Melbourne-Ho Chi Minh. Les compagnies aériennes de marque Jetstar en Asie ont toutes été rentables et continuent de donner au Groupe une base solide sur les principaux marchés en croissance. L’expansion du hub de Qantas à Singapour a été favorisée par les flux de trafic et les connexions avec ces compagnies aériennes.
Plusieurs investissements majeurs ont été annoncés au cours de l’exercice 2018, dont six 787-9 supplémentaires pour Qantas International, le retrait accéléré des 747 restants, une importante mise à niveau des cabines A380 et 18 nouveaux Airbus neo A321LR pour Jetstar.
Enfin les travaux sur le projet Sunrise – qui débloqueront des vols directs de la côte Est de l’Australie vers Londres et New York d’ici 2022 – ont avancé « à l’étape de la demande de propositions à Airbus et Boeing », indique son communiqué.
Rame a commenté :
26 août 2018 - 12 h 33 min
Beau boulot pour Qantas qui revient de loin. Le remplacement des 747 par des 787 devrait compenser largement l’augmentation du carburant sur ses avions. Jetstar s’en sort bien mais offre un service vraiment moyen vis à vis de Qantas, quand la différence de prix n’est pas folle Qantas offre bien mieux.
Voyageur a commenté :
26 août 2018 - 13 h 07 min
un bon exemple a suivre pour AF/KLM, Quantas etait aussi dans une tres mauvaise passe il y a quelques annees. Ajoutons quand meme a leurs avantage qu’ils n’ont pas de boulets syndicalistes PNT et PNC utopiques avec demandes extravagantes.Ca aide….
dugland a commenté :
26 août 2018 - 15 h 08 min
Quand seul le CEO et les directeurs triplent leurs salaires, tout se passe bien dans les compagnies aériennes, les personnels syndicalisés sont réduits au silence et bossent plus pour gagner moins. Un rêve de patron!
Nom a commenté :
26 août 2018 - 19 h 44 min
Ce n’est pas en s’observant le nombril qu’on risque de s’en sortir mais en s’alignant sur la concurrence. Quoi que gagnaient les précédents PDG d’AF, dans une compagnie aérienne de dimension mondiale, un PDG gagne tant, un PNT tant pour tant d’heures, un PNC tant pour tant d’heures, un personnel sol tant pour tant d’heures. Etc…
Les gens se trouvent toujours une bonne raison de se plaindre. Le vieux discours « le patron se sucre sur le dos des salariés exploités » ne rend service à personne.
Rame a commenté :
26 août 2018 - 22 h 37 min
Et le vieux discours libéral ne rend service à personne non plus.
B52 a commenté :
26 août 2018 - 16 h 10 min
London Sydney pas de probleme l’arme fatale est à l’etude le B777-8ULX avec comme rayon d’action 22.500km,même Perth to New York Sera à la portée de cette machine redoutable.
Anna el fabet a commenté :
26 août 2018 - 17 h 55 min
Les négociations sont quasiment finalisées avec Airbus.
B52 a commenté :
26 août 2018 - 18 h 50 min
ANNA EL FABET pour ton information airbus n’a pas même sur papier un appareil de plus de 300 places qui peut connecter Perth à New York,l’A350-900ULR ou 1000ULR n’auront pas cette autonomie de 22.500km.Auckland-Sydney to London est à la portée du B777-8ULX et n’oublie pas que le record de distance parcourrue par un avion de ligne est detenu par B777-200LR.
Ni a commenté :
26 août 2018 - 22 h 14 min
B52. Faux. Des projets sont bien lancés et avancé. Il n’est juste pas utile pour le groupe de communiquer dessus ces jours-ci.
ULR a commenté :
26 août 2018 - 22 h 54 min
Il n’existe aucune négo quasiment finalisées avec Airbus !
Juste un début d’étude !
Qantas aura son ULR si un des deux se décide à le fabriquer, ce qui n’est pas encore le cas !
Pour l’instant, ce type d’avion n’est qu’un marché de niche.
Idem pour le 359 ULR commandé seulement par Singapore, d’autres compagnies se sont dites intéressées, mais aucune commande pour autant…
A suivre…
Attendons l’annonce des constructeurs et celle de Qantas…
B777-X a commenté :
26 août 2018 - 20 h 42 min
Boeing ne s’est pas exprimé sur le sujet.
Peu sérieux de le faire à leur place.
Attendons. Wait & see…
Leur priorité est déjà de mettre en service leur premier B777-X dans 2 ans…puis de produire et servir les clients.
Boeing sait qu’Airbus aura le nouveau record du vol le plus long dans quelques semaines avec son A359 ULR.
Mais tout est possible…question d’image et de prestige pour les deux géants.