A une semaine du début du Salon de Farnborough, Airbus a détaillé ses activités pour le mois de juin, limitées à 209 commandes nettes pour ses monocouloirs – qui ont eu passage battu plusieurs records. Les commandes enregistrées par le constructeur européen en juin 2014 sont dominées par deux clients anonymes : l’un a pris 80 exemplaires de la famille A320 (trente A321neo, vingt A321, seize A320neo, dix A320 et quatre A319neo), et l’autre 70 A320neo. Airbus rappelle aussi les commandes des compagnies aériennes Qantas Airways (21 A320neo), Air New Zealand (dix A320neo, trois A321neo), et Synergy Aerospace (AviancaTaca, Avianca Brasil, douze A320neo), ainsi que de la société de leasing Aerospace International Group (sept A321, six A320). Ces 209 avions permettent à Airbus d’afficher plusieurs nouveaux records : la famille A320neo a désormais dépassé le cap des 2800 commandes (2843 exactement par 55 clients), et l’ensemble de ses monocouloirs celui des 10 500 (10504 au 30 juin, alors qu’Airbus imaginait initialement « en vendre 600 »). Et plus de 6100 exemplaires de cette même famille ont désormais été livrés. Côté livraisons justement, Airbus a remis 55 avions à ses clients le mois derniers, dont 41 monocouloirs (6132 livraisons depuis le lancement du programme A320), onze A330 et trois A380. Depuis le début de l’année, en tenant compte de toutes les annulations (en particulier les 70 A350 d’Emirates Airlines) et conversions d’options, Airbus a enregistré 290 commandes nettes, et livré 303 avions à 70 clients (295 au premier semestre 2013). Son backlog est désormais à 5546 avions, dont 4372 de la maille A320, 243 de la famille A330, 742 A50XWB et 189 A380. Ces résultats, loin derrière ceux du concurrent Boeing (499 commandes nettes et 342 livraisons au premier semestre), ne semblent pas décourager Marwan Lahoud, directeur général délégué à la stratégie et à l'international d’Airbus : il s’est dit confiant sur le nombre de commandes que devrait engranger le groupe lors du Salon de Farnborough, du 14 au 20 juillet, ajoutant qu’Airbus « ne court pas après les records. Ce qui compte, c'est que la dynamique continue ».

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