Un site de la FNAM (Fédération nationale de l’aviation marchande) permet au passager du transport aérien de connaître le degré de pollution de son vol au départ ou à destination de France. Un vol aller-retour Paris Charles de Gaulle – Luanda, soit 13680 km, va générer 1 112 kilos de dioxyde de carbone, soit 81,3 g de CO2 par passager et par kilomètre, soit encore 3,2 litres de carburant par passager pour 100 km. C’est ce genre d’information qu’il est désormais possible de connaître en allant sur le site de la FNAM (Fédération internationale de l’aviation marchande) www.observatair.fr. En quelques clics, tout passager peut connaître le degré de pollution de son vol aller-retour au départ ou à destination de France. En 2008, la consommation moyenne des avions des compagnies membres de la FNAM (Air France, Airliner, Britair, Transavia…) était inférieure à 4 litres par passager pour 100 km, en très légère baisse par rapport à 2007 (4,02 l). Pasacal Luciani, sous directeur du développement durable à la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) a en outre précisé que cette consommation allait encore diminuer grâce à l’utilisation d’avions plus économiques. Avec l’Airbus A380 par exemple, la consommation de carburant par passager est inférieure à 3 litres pour 100 km. Les compagnies aériennes seraient responsables de 2 à 3 % des émissions de CO2 au niveau mondial. Souvent pointées du doigt, elles se sont engagées à réduire leurs émissions de CO2 de 1,5 % par an d’ici à 2020.