La Federal Aviation Administration (FAA) a annoncé mercredi une série de nouvelles mesures de dotation en personnel à l’aéroport national Reagan, notamment un renforcement du soutien à son équipe de contrôleurs aériens, suite à la collision en vol entre un vol d‘American Airlines et un hélicoptère Black Hawk de l’armée américaine, survenue en janvier, qui a coûté la vie à 67 personnes.

Suite aux recommandations formulées le mois dernier par le National Transportation Safety Board (NTSB) pour gérer les risques de sécurité à l’aéroport national Reagan, la FAA a indiqué évaluer les taux d’arrivée actuels des avions à l’aéroport de Washington, D.C. La FAA a constaté que le taux d’arrivée à l’aéroport, qui mesure le nombre d’avions arrivant par heure, était « disproportionnellement concentré dans les 30 dernières minutes de chaque heure ».

L’agence déploie également ce mois-ci une équipe de gestion du stress lié aux incidents critiques pour « préserver le bien-être des contrôleurs ». L’équipe offrira un « soutien confidentiel au personnel suite à des événements stressants », a précisé la FAA. La FAA a également annoncé qu’elle procéderait à des contrôles de bien-être réguliers dans l’établissement, qu’elle augmenterait l’effectif de superviseurs de six à huit personnes et qu’elle réexaminerait les effectifs de contrôleurs professionnels certifiés de l’aéroport.

Selon la Metropolitan Washington Airports Authority, la piste principale de l’aéroport Washington Reagan est la plus fréquentée des États-Unis, avec plus de 800 décollages et atterrissages quotidiens.

L’après-midi du 28 mars, un A310 de Delta Air Lines à destination de Minneapolis, qui venait de décoller de l’aéroport Reagan, a évité une collision avec un avion T-38 de l’US Air Force. Les deux appareils ont poursuivi leur route vers leur destination. La FAA enquête sur l’incident.

La FAA annonce plus de contrôleurs aériens à l’aéroport Reagan de Washington après une collision en vol 1 Air Journal

©Duane Lempke via Wikimedia Commons