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Surchauffe ou incendie : Les smartphones contiennent des batteries lithium-ion, qui, si elles sont endommagées (par exemple, écrasées sous un siège ou dans un mécanisme), peuvent surchauffer, dégager des fumées toxiques ou même provoquer un incendie. Un tel incident en vol est une menace sérieuse, car un feu à bord est difficile à maîtriser à 30 000 pieds d’altitude.
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Incertitude : Si un passager signale un smartphone perdu et que l’équipage ne parvient pas à le localiser rapidement, il peut y avoir une suspicion qu’il soit coincé quelque part (sous un siège, dans un panneau électrique, etc.), augmentant le risque potentiel.
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Principe de précaution : Les compagnies aériennes et les autorités (comme l’OACI ou la FAA) appliquent des protocoles stricts. Si l’équipage juge qu’un objet perdu représente une menace non maîtrisée – surtout s’il s’agit d’un appareil électronique – ils peuvent décider de dérouter l’avion vers l’aéroport le plus proche pour éviter tout risque.
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Exemple réel : En 2019, un vol de Virgin Australia a été dérouté après qu’un passager a signalé un smartphone perdu coincé dans un siège. L’équipage, incapable de le récupérer rapidement, a opté pour un atterrissage d’urgence par prudence.
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Signaux ou bruits suspects : Si le téléphone émet des sons (alarme, vibration) ou si quelqu’un tente de le localiser via une application (comme “Find My”), cela peut alerter l’équipage et amplifier la perception de danger.
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Contexte sécuritaire : Dans un environnement post-11 septembre, tout objet non identifié ou suspect peut être pris très au sérieux, même si le risque réel est faible.
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Temps limité : En vol, l’équipage n’a pas toujours le temps ou les moyens de démonter des sièges ou d’inspecter minutieusement l’appareil, surtout si le téléphone est inaccessible.
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Priorité à la sécurité : Les pilotes préfèrent atterrir et laisser des experts au sol gérer la situation plutôt que de prendre le moindre risque en altitude.
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