Les avions de ligne relâchent parfois du carburant en plein vol, une procédure appelée “fuel dumping” ou “vidange de carburant”, principalement pour des raisons de sécurité dans des situations d’urgence.
Voici les explications :
Limitation du poids à l’atterrissage : Les avions de ligne ont un poids maximal au décollage (MTOW) bien supérieur à leur poids maximal à l’atterrissage (MLW). Après le décollage, ils sont souvent trop lourds pour atterrir en toute sécurité, car ils n’ont pas encore consommé assez de carburant. Si une urgence (problème mécanique, médical, etc.) force un retour rapide à l’aéroport, les pilotes peuvent vidanger du carburant pour réduire le poids et respecter le MLW, évitant ainsi des dommages au train d’atterrissage ou à la structure de l’avion.
Sécurité accrue : Un avion plus léger est plus facile à contrôler lors d’un atterrissage d’urgence et présente moins de risques en cas d’évacuation ou d’incident au sol, comme un incendie.
Le largage de carburant réduit cette menace.
Tous les avions de ligne ne sont pas équipés pour cette pratique – elle est surtout courante sur les gros porteurs long-courriers (comme le Boeing 747 ou l’Airbus A380). Le carburant est relâché à haute altitude, souvent au-dessus de zones inhabitées ou d’océans, où il se disperse et se vaporise en grande partie avant d’atteindre le sol. Cette procédure est encadrée par des réglementations strictes (par exemple, par la FAA ou l’OACI) pour limiter son impact environnemental et assurer qu’elle ne soit utilisée qu’en cas de nécessité.
En clair, c’est une mesure rare, réservée aux cas où la sécurité prime, et non une pratique habituelle des vols commerciaux.
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