Easyjet a fermé hier sa base de Toulouse-Blagnac, mettant fin aux liaisons vers dix destinations tout en maintenant dix autres.

Sa base toulousaine devait initialement fermer le 31 mars, mais la low cost britannique n’a programmé aucun vol les 30 et 31 mars vers Marrakech, Berlin, Lille, Rennes, Faro, Porto, Minorque, Rhodes, la Sardaigne et Zadar, rapporte La Dépêche du Midi. Tout en fermant sa base, elle a indiqué continuer à relier Toulouse-Blagnac à Paris-Orly, Bâle-Mulhouse, Lyon, Nantes, Nice, sur le réseau domestique, et Londres-Gatwick, Bristol, Genève, Milan-Malpensa et Palma de Majorque pour l’international.

Selon un accord trouvé entre entre les syndicats et la direction d’easyJet, deux options sont proposées aux 125 salariés basés jusqu’alors à Toulouse-Blagnac : soit un licenciement économique pour refus de mobilité avec une indemnité de départ, entre 30 000 et 100 000 euros en fonction de leur qualification et de leur ancienneté) ; soit accepter de travailler dans une des autres six bases de la low cost britannique en France (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Bordeaux, Lyon, Nantes et Nice), avec une prime de mobilité de 25 000 euros, une prise en charge des frais de déménagement et la possibilité de prise en charge des frais de double résidence jusqu’au 30 juin 2026. Aux dernières nouvelles, environ une trentaine a choisi de quitter leur emploi tandis que 90 ont accepté de rejoindre une des six autres bases françaises

Parallèlement, les deux Airbus A320 basés jusqu’ici à Toulouse-Blagnac sont désormais envoyés à la base de Lyon et celle de Nantes. Treize ans après s’y être installée, easyJet a expliqué en raison d’« une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste qui impacte la capacité d’easyJet à investir davantage en France ».

Easyjet a fermé sa base de Toulouse-Blagnac, 13 ans après s’y être installée 1 Air Journal

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