L’avionneur américain Boeing a estimé être peu exposé à l’instauration de tarifs douaniers par le président américain Donald Trump, précisant que ses approvisionnements proviennent majoritairement des États-Unis.
“Pour 80 % des dépenses de la branche commerciale et pour 90 % de la branche défense, notre chaîne d’approvisionnement est basée aux États-Unis“, a indiqué Brian West, directeur financier de Boeing, lors d’une conférence la semaine dernière. “Presque tout l’aluminium et l’acier que nous achetons proviennent des États-Unis et, ensemble, ils représentent un à deux pour cent du coût d’un avion“, a-t-il détaillé. Et d’ajouter : “Donc nous pensons que nous gérons bien cet aspect“.
“Mais nous nous inquiétons au sujet de la disponibilité des pièces détachées, car il s’agit d’une chaîne d’approvisionnement vaste et compliquée, avec différents niveaux d’exposition“, a toutefois reconnu Brian West. “Sur le court terme, nous ne nous inquiétons pas au niveau commercial“, a-t-il assuré, soulignant que le groupe disposait de “beaucoup de stock” acheté avant l’instauration de droits de douane.
En février, l’avionneur européen Airbus a indiqué donner la priorité aux livraisons à des clients non américains si les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump venaient à perturber ses ventes d’avions commerciaux aux Etats-Unis.
“Nous avons une forte demande du reste du monde, donc si nous rencontrons des difficultés très importantes pour livrer aux États-Unis, nous pouvons aussi nous adapter en avançant les livraisons à d’autres clients qui sont très désireux d’obtenir des avions“, a déclaré Guillaume Faury, directeur général d’Airbus, dans une interview accordée à CNBC.
En outre, Airbus “ne devrait pas être directement impacté par les tarifs douaniers“, selon Guillaume Faury. “En effet, nous achetons beaucoup aux Etats-Unis. Nous vendons aux Etats-Unis, nous fabriquons, nous assemblons, nous développons aux Etats-Unis comme peu d’autres entreprises… et nous pensons que des tarifs douaniers dans cette industrie seraient perdants-perdants“. Aux États-Unis, l’avionneur européen dépense chaque année 15 milliards d’euros (15,70 milliards de dollars) auprès de son réseau de plus de 2 000 fournisseurs américains.

©Airbus
Tilo a commenté :
29 mars 2025 - 16 h 14 min
Donald Trump à confirmé qu’il soutiendra Boeing sauf si un nouvel accident grave survient à nouveau, mais le patron de Boeing K.Otberg à également confirmé que Boeing ne sera pas impacté par les taxes douaniers. Check Last qui aime tant critiqué les américains oublie qu’Airbus travail beaucoup avec les américains comme le dit bien Guillaume Faury, Airbus travail avec des entreprises américaines et européennes et Boeing travail également avec des entreprises américaines et Française, l’Europe et les états unis se tires la bourre mais chacun à besoin l’un de l’autre.
Ah Bon ? a commenté :
30 mars 2025 - 0 h 07 min
Donc les principales perdantes sont les compagnies américaines qui se retrouveraient avec moins d’appareils Airbus, livrés ailleurs.
Elles sont déjà impactées, avec -70% sur les réservations USA-Canada.