Mercredi 19 mars, le vol Air France AF6212 en provenance de Paris a effectué un atterrissage d’urgence à Nice en raison d’un pneu éclaté.

L’Airbus A320 avait quitté Paris-Orly à 11h39 comme prévu, et c’est seulement à l’approche de l’aéroport de Nice que les passagers ont compris qu’un incident s’était produit, rapporte Nice-Matin citant une personnalité parmi les passagers à bord, la députée UDR des Alpes-Maritimes, Christelle d’Intorni, qui venait de boucler une séance nocturne à l’Assemblée nationale.

L’hôtesse me dit qu’au décollage on a perdu un bout de pneu. Je lui ai demandé ce qu’elles redoutaient, l’hôtesse m’a répondu : “une sortie de piste ou un incendie”. Et que leur travail était de prévoir le pire“, raconte la députée auprès de Nice-matin. Et d’ajouter : “J’avoue qu’on se demandait si on n’allait pas atterrir dans l’eau ou finir cramés.”

Des hôtesses de l’air ont commencé à informer les passagers proches des issues de secours. Le commandant de bord a ensuite pris la parole pour rassurer les passagers : une piste plus longue avait été assignée et les secours étaient prêts à intervenir. L’atterrissage s’est finalement bien déroulé. “Je dois dire, malgré la frayeur à bord, que toute la procédure a été parfaitement gérée et l’équipage a été extrêmement professionnel“, a salué Christelle d’Intorni.

Hier, vendredi 21 mars, le vol Air France AF750 de Paris-Orly à destination de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) a fait demi-tour après la perte d’un téléphone portable d’un passager à bord, rapporte le compte X d’Air Plus News. Le Boeing 777-300 avec 12 membres d’équipage et 375 passagers est revenu à Paris-Orly après une boucle de 2h20 au dessus de l’Atlantique.

Le 6 février dernier, un incident semblable s’est produit sur un vol Air France reliant Paris-CDG à Fort-de-France (Martinique). Le téléphone d’un passager avait glissé à travers une grille d’aération au niveau de la cuisne, et s’était retrouvé dans une zone inaccessible dans la soute. Craignant que la batterie au lithium du téléphone ait été endommagée, engendrant un risque d’incendie, l’équipage avait décidé de dérouter le vol vers Paris-CDG par mesure de précaution.

Air France : atterrissage d'urgence avec un pneu éclaté, demi-tour à cause d'un téléphone perdu 1 Air Journal

@AJ