Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly ont dépassé en février 2025 leur niveau de fréquentation d’avant-Covid, grâce principalement au dynamisme de la plateforme d’Orly, a annoncé leur gestionnaire Groupe ADP (Aéroports de Paris).
Les deux aéroports franciliens ont vu transiter 7,36 millions de passagers le mois dernier, soit 4,8% de plus qu’en février 2024 et 1% de plus que lors du même mois de 2019, l’année de référence avant que le Covid ne porte un coup d’arrêt au secteur aérien mondial. Le trafic à Paris-CDG, premier aéroport français pour les liaisons long-courriers, n’a toutefois retrouvé que 98,8% de ses voyageurs par rapport à 2019, tandis que celui de Paris-Orly, qui accueille principalement des compagnies à bas coût proposant des vols de court/moyen-courriers, a atteint 106%.
Parmi les liaisons aériennes au départ ou à l’arrivée des deux aéroports franciliens ayant dépassé leur activité d’avant-Covid figurent celles d’Afrique (127,6% du niveau de février 2019), du Moyen-Orient (110,2%) et d’Amérique du Nord (109,4%). En revanche, les rotations intérieures dans l’hexagone, entre la capitale et la province, restent en berne, leur nombre de passagers chutant de 5,2% sur un an pour tomber à 69,7% du niveau de février 2019, sur fond de développement des visioconférences et d’incitations à prendre le train.
Outre les aéroports de la capitale, Groupe ADP, contrôlé à 50,6% par l’Etat français, exploite une vingtaine d’autres plateformes dans le monde (Inde, Jordanie, Kazakhstan, Turquie, etc.), directement ou via des partenaires. Sur l’ensemble de son réseau, le trafic global a atteint 26,5 millions de passagers en février 2025, soit une hausse de 6,2% sur un an et de 15,9% par rapport à février 2019.
En 2024, Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly ont enregistré une hausse annuelle de leur fréquentation de 3,7%, à 103,4 millions de voyageurs, soit 95,8% des volumes de 2019 -encore en recul par rapport à d’autres hubs européens.

@ADP
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