Plusieurs facteurs peuvent entraîner des variations dans la durée d’un vol par rapport à l’horaire prévu. Voici quelques-unes des raisons les plus courantes :
- Conditions météorologiques :
- Les vents forts, les tempêtes, le brouillard ou la neige peuvent ralentir un avion ou l’obliger à emprunter un itinéraire plus long.
- Les vents arrière peuvent, à l’inverse, accélérer un vol.
- Trafic aérien :
- Les aéroports et l’espace aérien peuvent être très fréquentés, ce qui entraîne des retards au décollage, à l’atterrissage ou en cours de vol.
- Les contrôleurs aériens doivent gérer le flux des avions pour assurer la sécurité, ce qui peut entraîner des temps d’attente.
- Itinéraires de vol :
- Les compagnies aériennes ajustent parfois les itinéraires pour optimiser la consommation de carburant ou éviter les zones de turbulence, ce qui peut affecter la durée du vol.
- Les vols d’ouest en est sont souvent plus rapide que les vols d’est en ouest.
- Problèmes techniques :
- Des problèmes mécaniques avec l’avion peuvent entraîner des retards ou des annulations.
- Congestion aéroportuaire :
- Les retards au sol, comme l’attente d’une porte d’embarquement libre ou le dégivrage de l’avion, peuvent prolonger la durée totale du voyage.
- Changements d’horaires de vol :
- Les compagnies aériennes modifient parfois leurs horaires en fonction de la demande, de la saison ou d’autres facteurs.
Il est important de noter que les compagnies aériennes tiennent compte de ces facteurs lors de la planification des horaires de vol. Cependant, des événements imprévus peuvent toujours entraîner des variations.
Dakota a commenté :
18 mars 2025 - 9 h 44 min
S’agissant des vols “d’Est en Ouest” (en considérant que l’Europe est “à l’Ouest”…par rapport à ce qu’elle définit comme étant l’Est) et le fait qu’il sont “souvent plus longs”, on peut rappeler que la terre tourne toujours dans le même sens, que cette rotation entraîne des flux d’air non négligeables et qu’il est donc inévitable qu’un aéronef volant “à contresens” de ces flux d’air mette un peu plus de temps que pour le même trajet dans l’autre sens.
NOM a commenté :
18 mars 2025 - 10 h 23 min
ce n’est pas si simple car avec ta théorie les flux ouest est devraient être maximum à l’équateur or ils sont est ouest autour de l’équateur .
Coriolis est plus important que les frottements par rotation …..
Dakota a commenté :
18 mars 2025 - 14 h 17 min
Je parlais pour un long courrier d’environ dix heures dans le sens Europe-extrême orient. Un aéronef traverse la zone équatoriale : il n’y reste pas très lontemps. De façon pratique, si vous partez de Paris (par exemple) pour aller à Bangkok, Singapour, Hanoi, Saigon ou Hong Kong (je parle de vols sans escales), en gros vous mettez dix heures à l’aller et douze heures au retour (observation personnelle sur de nombreuses années).
Dakota a commenté :
18 mars 2025 - 14 h 24 min
Je bats ma coulpe… Je viens de vérifier pour le vol sans escales de MH de CDG à KUL : il n’y a qu’un quart d’heure de différence entre l’aller (12 h 45) et le retour (13 h 00). Donc acte. C’est insignifiant.
Dakota a commenté :
18 mars 2025 - 14 h 53 min
Tout de même… En France, au XVIIIème siècle, nous avons eu de sacrés “ingénieurs” dont l’actuelle aéronautique se souvient : Pitot, Coriolis, etc.
Grinch' a commenté :
18 mars 2025 - 15 h 07 min
@ Dakota
Ce que vous évoquez sont les courants jets, “tubes” de vents forts à haute altitude aux latitudes tempérées.
Là où vous avez tort, cest que ces courants jets ne sont pas directement provoqués par la rotation de la Terre (mais par les contrastes de températures entre les zones équatoriales et les zones polaires).
Là où vous avez raison, c’est sur les différences de temps de trajet selon le sens : j’ai souvent vu plus d’une heure de moins sur le Montréal-Paris vol retour du Paris-Montréal parti quelques heures plus tôt (donc avec la même situation météo à grande échelle).
@ NOM
La force de Coriolis n’intervient pas pour les vents vers l’équateur car elle ne s’applique que sur des trajets avec une composante Nord-Sud.
C’est elle qui explique la déviation vers l’Est des vents de haute altitude au dessus des Tropiques (ce qu’on appelle les jets subtropicaux), impliquant donc des vents d’Ouest forts à haute altitude vers 25 à 30° de latitude.
Pour les latitudes plus importantes, la force de Coriolis n’influe quasiment pas sur les courants jets évoqués ci dessus dans ma réponse à Dakota. Par contre elle influe fortement sur les creusements dépressionnaires en surface.
fayçalair a commenté :
18 mars 2025 - 12 h 08 min
vous perdez votre temps avec Olivia!!!!!!!!!