Air France et Emirates ont annoncé annuler leurs vols prévus ce dimanche 23 février à destination de Beyrouth, au Liban, où se tiendront les funérailles de l’ancien chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et de son successeur désigné à l’époque, Hachem Safieddine, tous deux tués par l’armée israélienne.
En temps normal, Air France dessert la capitale libanaise au départ de Paris-Charles de Gaulle, Emirates au départ de Dubaï. « Les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées », a précisé Air France en rappelant que « la sécurité de ses clients et de ses équipages » est « sa priorité absolue ».
Le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël ayant pris fin le 18 février, l’armée israélienne peut reprendre à tout moment ses frappes aériennes au Liban. Régulièrement, elle menace de bombarder l’aéroport de Beyrouth, le seul aéroport libanais opérationnel, pour obtenir l’interdiction des avions de ligne iraniens suspectés de transporter de l’argent et de l’armement destinés au Hezbollah.
L’Iran utiliserait « des vols civils pour faire passer clandestinement des fonds destinés à renforcer le Hezbollah et à mener des opérations terroristes contre Israël », a accusé un porte-parole. Cette tension autour de l’aéroport de Beyrouth illustre l’état de guerre perpétuel entre l’Iran et Israël, le Liban servant de zone de conflit.
Beyrouth ©Middle East Airlines
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