Boeing informe Alaska Airlines Group que les délais de livraison des gros-porteurs 787-9 Dreamliner et 737 MAX seront prolongés, ce qui aura des répercussions sur la stratégie de croissance de la flotte du transporteur, qui vient d’acquérir Hawaiian Airlines.
Hawaiian Airlines, désormais propriété d’Alaska Air Group, maintient ses opérations avec seulement deux appareils 787-9 malgré la réception de sa première livraison il y a plus d’un an. Le carnet de commandes restant de la compagnie aérienne montre dix 787 non pourvus au 31 décembre 2024. Le récent dépôt auprès de la SEC d’Alaska Air Group, signalé par Flight Global, révèle la notification de Boeing concernant des retards de livraison au-delà des calendriers contractuels pour les deux types d’avions.
La livraison initiale du 787-9 par Hawaiian Airlines a eu lieu en février 2024, les plans initiaux prévoyant des livraisons jusqu’en 2027. Désormais, le calendrier révisé de Boeing prolonge le calendrier de livraison jusqu’en 2029. Le calendrier prolongé a un impact sur les plans de modernisation de la flotte d’Hawaiian Airlines sous la direction d’Alaska Air Group. Le retard affecte à la fois la stratégie d’expansion des gros-porteurs d’Hawaiian et sa capacité à optimiser les réseaux de lignes avec des avions plus récents et plus efficaces.
Cet ajustement des livraisons fait suite aux défis de production plus vastes auxquels Boeing est confronté, obligeant le constructeur à revoir les calendriers de livraison de plusieurs compagnies aériennes clientes.
Hawaiian a commandé un total de 12 Boeing 787-9 Dreamliner (+ 8 en option) qui remplaceront progressivement ses A330-200 (24 unités). Le reste de sa flotte passagers compte également 18 A321neo, 19 717-200.
Les perturbations de livraison s’étendent aux plans de la flotte 737 d’Alaska. Boeing repousse les livraisons de 737 MAX 9 prévues pour 2024 à 2025, tandis que six appareils 737 MAX 8 prévus pour 2025 sont reportés à 2026. Le calendrier d’acquisition du 737 MAX 10 de la compagnie aérienne (pour 1003appareils) est ajusté à trois appareils en 2026 et dix-sept en 2027, cette variante attendant toujours sa certification. Alaska Airlines attribue ces retards aux contraintes de production actuelles de Boeing et à l’impact d’une grève de huit semaines du syndicat des machinistes en 2023.
GVA1112 a commenté :
20 février 2025 - 10 h 27 min
Ce qui est étonnant, ce sont des avions à moitié construits, dont les éléments commencent à vieillir sans avoir touché les nuages…
J’imagine le coût de les immobiliser en attendant les pièces manquantes.
Ce sont des avions qui sortent temporairement des chaines d’assemblages et pour lesquels on va perdre le suivi des processus d’assemblage …. dixit ces fameux bouchons oubliés…
A330 a commenté :
20 février 2025 - 11 h 56 min
Hawaiian doit regretter de ne pas avoir pris des A330 neo… livrables plus rapidement et économies de nouvelle formation des pilotes.
Mais, pour une compagnie USA, avoir du tout Airbus, surtout en ces temps compliqués, c’était probablement peu envisageable…
Tilo a commenté :
20 février 2025 - 12 h 10 min
Bah en même temp si Alaska Airlines veut être sûr d’avoir des 737max sûr elle a intérêt à être patiente.
Bencello a commenté :
20 février 2025 - 12 h 15 min
Il serait intéressant de connaitre les raisons des retards du 787.
Il n’était pas concerné par la grève à Everett, par les retards d’homologation, ni par les problèmes de porte-bouchon.
Quel(s) fournisseur(s) engendre(nt) ces “défis de production”. Encore Spirit ? (fuselage avant)
La FAA est-elle plus pointilleuse ?
CHECK LAST a commenté :
21 février 2025 - 9 h 10 min
Et si ce n était qu Alaska Airlines
On a vu avec Air India …Et d autres compagnies voient leur croissance menacée par tous les avions non certifiés de boing boing
Air Journal a oublié de parler de ça mais …
il y a 3 jours Emirates a fait savoir qu elle était beaucoup moins optimiste que l amerloque pour ses 200 saucisses elle ne croit pas du tout à 2026 pour leur arrivée ..
Il sera intéressant de connaître le montant des indemnités totales que devra verser boing aux compagnies qui perdent de l argent et investissent à très court terme dans des réaménagements coûteux de gros porteurs vieillissants
Il sera aussi intéressant de connaître le seuil de rentabilité des modèles non certifiés …