Airbus a annoncé son intention de fabriquer 820 avions cette année, le plus grand constructeur aéronautique mondial tentant de surmonter les problèmes de sa chaîne d’approvisionnement.

L’avionneur européen a déclaré que les livraisons augmenteraient de 7 % par rapport aux 766 avions fabriqués l’année dernière (735 en 2023), alors qu’elle a fait état d’une baisse de 8 % de ses revenus pour 2024 hors diverses charges, à 5,4 milliards d’euros. Son objectif, raté de très peu, était de livrer 770 avions l’année dernière. Dans le détail, elle a livré en 2024 75 A220, 602 appareils de la famille A320neo, 32 A330 et 57 A350. Les revenus générés par les activités d’avions commerciaux d’Airbus ont augmenté de 6 % pour atteindre 50,6 milliards d’euros (55,6 milliards de dollars), grâce à un nombre plus élevé de livraisons effectuées au cours de l’année. L’EBIT consolidé (déclaré) s’élève à 5,304 milliards d’euros contre 4,603 milliards d’euros en 2023. Le flux de trésorerie disponible consolidé s’élève à 4,461 milliards d’euros (2023 : 4,096 milliards d’euros). La trésorerie brute s’élève à 26,9 milliards d’euros à fin décembre 2024 (fin 2023 : 25,3 milliards d’euros), avec une trésorerie nette consolidée de 11,8 milliards d’euros (fin 2023 : 10,7 milliards d’euros).

Le Conseil d’Administration proposera le versement d’un dividende 2024 de 2,00 € par action (2023 : 1,80 € par action) et d’un dividende spécial de 1,00 € par action (2023 : 1,00 € par action) à l’Assemblée Générale Annuelle 2025 qui se tiendra le 15 avril 2025. La date de paiement proposée est le 24 avril 2025.

Guillaume Faury, le directeur général d’Airbus, a décrit cette année 2025 comme « une année de test », mais a déclaré que « de fortes entrées de commandes » confirmaient qu’il y avait « une demande solide pour nos produits et services ».

La société, dont le siège social est à Toulouse, en France, a également fait état d’une charge de 300 millions d’euros dans son activité spatiale en difficulté, s’ajoutant au milliard d’euros de pertes qu’elle avait déjà comptabilisées pour la division au cours de l’année. Elle envisage une fusion avec la division spatiale de son rival français Thales.

Le chiffre d’affaires d’Airbus Helicopters a augmenté de 8 % pour atteindre 7,9 milliards d’euros (8,7 milliards de dollars), ce qui s’est traduit par une augmentation de 361 unités livrées en 2024 par rapport aux 346 unités livrées aux clients en 2023. Le chiffre d’affaires d’Airbus Helicopters a augmenté de 8 % pour atteindre 7,9 milliards d’euros (8,7 milliards de dollars), ce qui s’est traduit par une augmentation de 361 unités livrées en 2024 par rapport aux 346 unités livrées aux clients en 2023. « Nous avons recentré nos efforts sur nos priorités clés, notamment la montée en cadence de la production et la transformation de Defence and Space. Nous poursuivons notre croissance rentable et notre ambition de décarbonation. Les résultats financiers 2024 et le niveau de confiance que nous avons dans nos performances futures confortent notre proposition d’augmentation du dividende », a ajouté M. Faury.

L’accélération de la production d’avions commerciaux s’est avérée délicate, la chaîne d’approvisionnement d’Airbus ayant du mal à se remettre des perturbations et des retraits pendant la pandémie de coronavirus. Cela a empêché Airbus de faire valoir pleinement son avantage sur son rival américain Boeing, alors que ce dernier reste toujours en phase de redressement de son processus qualité au sein de ses FAL et auprès de sous-traitants tels que Spirit AeroSystems.

En 2024, les commandes brutes d’avions commerciaux Airvus ont totalisé 878 appareils, contre 2 319 en 2023. Les commandes nettes (qui incluent les annulations) ont atteint 826 appareils pour l’année, une nouvelle fois en baisse par rapport au chiffre de 2023 de 2 094 appareils. Le carnet de commandes total d’avions commerciaux s’élevait à 8 658 appareils commerciaux à la fin décembre 2024.

Airbus se fixe comme objectif de livrer 820 avions commerciaux en 2025 1 Air Journal

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