Le vol EXS61LM de la low cost britannique Jet2.com s’est dérouté à Saint-Jacques-de-Compostelle, vendredi soir, après le décès d’un passager à bord.

Devant relier Tenerife-Sud (les Canaries, Espagne) à Nottingham (Royaume-Uni), le Boeing 737-800 a dû atterrir d’urgence à l’aéroport de Lavacolla, à proximité de Saint-Jacques-de-Compostelle (nord-ouest de l’Espagne), où les ambulanciers ont constaté le décès de la victime. Agé de 70 ans, le passager est mort des suites de « problèmes médicaux graves », a expliqué sur X (ex-Twitter) le contrôle aérien espagnol, sans que davantage de détails ne soient communiqués sur son état de santé.

En cas de décès à bord d’un avion en plein vol, l’équipage doit suivre une procédure rigoureuse, préconisée par l’Association du transport aérien international (IATA). Le passager décédé doit être déplacé dans un endroit discret et recouvert d’une couverture, à l’abri des regards des autres passagers. Idéalement, le corps doit être placé sur une rangée de sièges inoccupés ou, s’il n’y a pas de place, dans un autre endroit isolé -certaines compagnies aériennes permettent à leur personnel de cabine de placer le corps à même le sol à l’arrière de l’avion.

Ensuite, l’équipage doit contacter les autorités compétentes pour les informer de la situation. En accord avec le contrôle aérien, le commandant de bord prendra alors les décisions nécessaires concernant la suite du vol, notamment s’il doit effectuer un atterrissage d’urgence ou continuer à destination -dans le cas du vol EXS61LM de vendredi soir, l’équipage a décidé de se dérouter pour débarquer le passager mort.

Une fois l’avion atterri, les autorités prendront en charge le corps et s’occuperont des formalités nécessaires. Légalement, le décès ne pourra être constaté qu’au sol avec l’intervention d’un médecin ou d’une autorité compétente.