Wizz Air a revu à la baisse sa prévision de bénéfice net annuel pour la deuxième fois en six mois, alors qu’elle est confrontée à des coûts croissants liés à l’immobilisation d’avions en raison de problèmes de moteurs PW1100G Pratt & Whitney.
La low cost hongroise anticipe désormais un bénéfice net compris entre 250 et 300 millions d’euros pour l’exercice fiscal se terminant en mars 2025, alors qu’elle prévoyait auparavant un bénéfice net compris entre 350 et 450 millions d’euros.
“Wizz Air a continué à gérer la complexité imposée à ses opérations par l’immobilisation d’environ 20 % de sa flotte, en raison du problème bien documenté des moteurs GTF [Geared Turbofan de Pratt & Whitney, ndlr]. Cela se reflète dans notre performance en termes de coûts unitaires“, a déclaré jeudi son directeur général Jozsef Varadi dans un communiqué, expliquant que sa compagnie aérienne a dépensé en outre beaucoup d’argent pour des contrats de location d’avions afin de maintenir certaines routes clés.
A ce jour, Wizz Air exploite une flotte de 227 avions, tous des monocouloirs de la famille A320. L’année dernière, elle a dû immobilisé 45 avions pour détecter d’éventuelles fissures microscopiques dans les moteurs PW1100G Pratt & Whitney. En janvier, elle a déclaré s’attendre à ce que 40 de ses avions resteront encore cloués au sol d’ici 2026.
Les pièces à vérifier sur les moteurs PW1100G, à savoir les disques de turbine haute pression et les disques de compresseur haute pression, pourraient présenter un risque d’usure prématurée. Selon Pratt et Whitney, chaque vérification peut durer jusqu’à 250 voire 300 jours, entre le démontage et le remontage du moteur concerné, dont 150 jours consacrés aux inspections effectuées dans les ateliers et au remplacement des pièces concernées.

@Wizz Air
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