Le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, compte sur la présidence de Donald Trump pour accélérer la production des avions Boeing, dont les retards de livraison ralentit la croissance de la low cost irlandaise.

«Je pense que l’administration Trump sera beaucoup plus favorable au redressement de Boeing», a avancé Michael O’Leary, lors d’une conférence de presse à Londres, mercredi. Selon lui, le Président américain va mettre en place des politiques «beaucoup plus favorables à l’industrie manufacturière américaine», et donc à l’avionneur américain.

Ryanair, qui opère une flotte 100 % Boeing 737 (NG et MAX), a révisé à la baisse, à 206 millions de passagers, son objectif de trafic pour son exercice fiscal d’avril 2025 à mars 2026 à cause des «retards de livraison de Boeing». Elle avait déjà annoncé en novembre, pour les même raisons, une première baisse de ses prévisions de 215 à 210 millions de passagers.

«Cet été, en Europe, nous ajouterons 20 avions supplémentaires, dont neuf doivent encore être livrés par Boeing, mais nous sommes raisonnablement confiants dans le fait que nous obtiendrons les 20 avions», a précisé Michael O’Leary. A propos des incidents techniques récurrents qu’a connu Boeing, le patron de Ryanair s’est montré optimiste : la «qualité des produits fabriqués à Seattle s’est considérablement améliorée» depuis près d’un an, a-t-il souligné.

Après Londres, Michael O’Leary s’est rendu ensuite à Bruxelles, où il a demandé à la Commission européenne de «répondre aux défis de l’administration Trump». « Nous appelons à une réforme du système européen du contrôle du trafic aérien, qui mène à de nombreux retards […] ainsi qu’une réforme des actuelles taxes, notamment environnementales, qui pénalisent les voyageurs européens par rapport aux autres, sur des vols plus longs», a-t-il martelé.

Selon Michael O’Leary, «neuf retards sur dix pourraient être éliminés si les contrôleurs étaient obligés par la loi de maintenir un service complet durant la première vague des vols quotidiens et d’assurer les vols malgré des grèves au niveau national».

Ryanair : Michael O'Leary compte sur Donald Trump pour accélérer le redressement de Boeing 1 Air Journal

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