L’explosion d’une batterie ou la surchauffe d’un ordinateur portable pourrait être à l’origine de l’incendie qui a éclaté mardi soir dans un Airbus A321 d’Air Busan à l’aéroport international de Gimhae, détruisant l’appareil et faisant sept blessés.

Au total, 169 passagers et sept agents de bord et membres d’équipage ont été évacués par des toboggans d’urgence de l’avion A321. Des vidéos prises par des témoins et le personnel de l’aéroport lors de l’évacuation du vol BX391 d’Air Busan le 28 janvier ont révélé la rapidité avec laquelle les flammes ont englouti l’avion monocouloir alors qu’il se préparait à partir pour Hong Kong.

Les passagers venaient de monter à bord de l’avion vers 22h15 mardi lorsque certains témoins affirment avoir entendu des crépitements provenant d’un compartiment supérieur à l’arrière de l’avion. Peu de temps après, de la fumée a commencé à s’échapper dans la cabine. Les pilotes ont rapidement procédé à l’évacuation par les toboggans de secours, et les 176 personnes à bord, dont sept membres d’équipage, ont réussi à s’échapper de l’avion en feu. Trois passagers ont toutefois été légèrement blessés pendant l’évacuation et quatre membres d’équipage ont été soignés pour inhalation de fumée.

Le ministère sud-coréen du Territoire, des Infrastructures et des Transports a déclaré qu’il travaillait à la création d’une commission d’enquête sur les accidents afin de faire la lumière sur ce qui s’est passé à bord de l’avion d’Air Busan.

A ce stade, selon les médias locaux, les enquêteurs se concentreraient sur un objet non identifié, notamment la théorie selon laquelle une batterie au lithium transportée à bord de l’avion par un passager pourrait être la cause de l’incendie. Les passagers ont signalé de la fumée avant l’incendie. Une enquête conjointe avec les responsables de l’aviation est en cours pour déterminer la cause exacte.

Les batteries lithium-ion, qui alimentent non seulement les appareils électroniques portables grand public comme les smartphones, les ordinateurs portables et les tablettes, mais sont également transportées à bord comme chargeurs portables, sont devenues une préoccupation majeure pour les compagnies aériennes qui craignent un scénario catastrophe au cas où ils s’enflamment lors d’un processus appelé « emballement thermique ».