En Belgique, à la suite d’une panne à la centrale nucléaire de Tihange 1, le fournisseur d’énergie Elindus a utilisé des réacteurs de Boeing 707 en guise de génératrices pour produire de l’électricité et alimenter temporairement le réseau.
Fonctionnant au kérosène, ces réacteurs d’avion peuvent fournir de l’électricité en très peu de temps, mais ils sont onéreux, polluants et peu efficaces. C’est pourquoi ils sont uniquement employés en cas de forte demande d’électricité et d’offre limitée. “La situation doit déjà être très grave, avec des prix de déséquilibre de l’ordre de 1.000 euros par mégawattheure, voire plus chers“, a expliqué à l’agence de presse Belga le cofondateur d’Elindus, Matthias Detremmerie.
Les moteurs d’avion ont déjà été utilisés plusieurs quarts d’heure consécutifs en 2025. Le système avait, par exemple, été mis en marche le 14 janvier, lorsqu’il a neigé. Il a également été mis en route le 20 janvier en raison de la panne de Tihange 1, laquelle a entraîné des prix de déséquilibre de l’ordre de 2450 euros.
Boeing 707
fayçalair a commenté :
25 janvier 2025 - 15 h 55 min
quel modele de reacteur de 707???????
Christophe Pauxcourrouges a commenté :
26 janvier 2025 - 16 h 09 min
Désolé d’avoir à le dire comme ça, mais ce que vous reprenez d’une source belge – très intéressée – pour le faire mousser n’est qu’un tissu de conneries.
Un réacteur d’avion n’a jamais produit d’électricité, pour cela il faut le transformer et le proposer en une version “turboshaft”, ce qui n’a jamais été le cas ni du JT3 ni du JT3D qui ont successivement motorisé le Boeing 707.
La turbine à gaz de ce type la plus largement utilisée en 2025 – tant pour la production d’électricité qu’en propulsion marine – reste le LM 2500 de GE, une turbine elle-même développée à partir du cœur du CF6, le réacteur mis au point à la fin des années 60 et équipant les premiers 747 dès les années 70.
Elle a depuis été vendue à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires et trouve toujours des clients.
Loin d’être frappé d’obsolescence, le modèle, tout comme ses concurrents de Pratt ou Rolls, remplit toujours parfaitement son rôle dans les tâches de génération de secours, là où de fortes puissances sont requises à très bref délai.
Ceci en consommant un kérosène ou un fioul léger a priori beaucoup plus propres que ce que brûlent les centrales thermiques traditionnelles, une option “gaz” étant également proposée.
Christophe PC