Une famille de Sydney aurait connu de graves complications de santé après avoir été obligée de supporter un vol de huit heures de la compagnie aérienne australienne Qantas Airways dans des sièges contaminés par le vomi d’un passager d’un vol précédent.
Keira Keegan et sa famille ont embarqué sur leur vol Sydney à destination de Singapour le samedi soir 18 janvier 2025, découvrant que leurs sièges assignés et la moquette environnante étaient saturés de résidus de vomi. La contamination s’est étendue au strapontin de l’équipage, indiquant un problème d’hygiène généralisé dans la zone de cabine concernée, a rapporté le Dailymail. L’équipage de Qantas a reconnu le risque biologique mais a informé la famille qu’il n’était pas en mesure alors de nettoyer les zones contaminées.
Malgré les informations du chef de cabine sur les conditions insalubres, l’avion a reçu l’autorisation de décoller, laissant la famille avec un ultimatum : endurer le vol de huit heures dans des sièges contaminés ou faire face à des retards de voyage en attendant un autre vol. La situation a dégénéré au-delà de l’inconfort immédiat lorsque Keegan a signalé que sa famille avait développé des symptômes de gastro-entérite après avoir été exposée à l’environnement contaminé : « ma famille a maintenant des symptômes de gastro. Huit heures passées assises sur des sièges, mouillées et éclaboussées par le vomi d’un autre passager, c’est insalubre et inacceptable », a-t-elle indiqué au DailyMail.
L’incident soulève des questions sur les procédures de rotation des avions et les protocoles de sécurité des passagers. Un porte-parole de Qantas a déclaré que la compagnie aérienne avait « présenté ses excuses à la cliente pour ce qui aurait été un vol très inconfortable et avait proposé de rembourser son vol ». « Un passager du vol précédent ne se sentait pas bien et a ensuite été malade sur le siège et les environs. Notre fournisseur de nettoyage à Singapour a procédé à un nettoyage en profondeur du siège avant le prochain départ, notamment en utilisant du désinfectant dans les environs, mais il n’était clairement pas conforme aux normes. Nous avons soulevé le problème avec notre fournisseur de nettoyage pour comprendre ce qui s’est passé », a-t-il ajouté.
©Airbus
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