L’Aéroport de Bordeaux lance son projet phare en matière de production d’énergie décarbonée et locale, la construction d’un doublet géothermique sur nappe qui sera mis en fonctionnement au premier semestre 2025.

Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation et d’efficacité énergétique, l’Aéroport de Bordeaux a lancé les travaux de géothermie, un projet structurant qui sera opérationnel au premier semestre 2025. Ce projet, labellisé Néo Terra, représente une avancée majeure vers une production d’énergie propre et locale, notamment significativement les émissions de gaz à effet de serre de l’aéroport.

Cette géothermie est un système écologique et efficace qui utilise la chaleur du sol pour chauffer et refroidir l’aéroport. Elle exploitera les couches de roche (appelées calcaires oligocènes) situées à une profondeur de 140 mètres sous terre. Ce système de boucle géothermique, fonctionnant entre 17°C et 22°C, permettra de couvrir 40 % des besoins annuels en chaleur et 63 % des besoins annuels en froid de l’aéroport. En complément, le système s’appuiera sur les infrastructures existantes de chaudières à gaz et de groupes frigorifiques.

Le projet de géothermie de l’Aéroport de Bordeaux avance selon le calendrier prévu, avec les travaux préparatoires et les premiers forages débutés en 2024. Les essais sur le forage de rejet ont confirmé la viabilité technique, et les étapes de forage se sont achevées en fin d’année. La mise en service et les essais finaux sont programmés pour le premier trimestre 2025, afin de garantir un fonctionnement optimal dès le premier semestre 2025.

« Ce projet de géothermie illustre notre volonté de faire de l’Aéroport de Bordeaux l’aéroport de référence dans la transition énergétique. En exploitant une ressource locale et durable, nous réduisons significativement notre empreinte carbone tout en améliorant notre efficacité énergétique. C’est une étape clé dans notre engagement pour un avenir plus responsable et durable, au service de notre territoire et de nos usagers », déclare Simon Dreschel, Président du Directoire de la SA Aéroport de Bordeaux-Mérignac.

Grâce à cette installation, l’Aéroport de Bordeaux vise une réduction annuelle de 486 tonnes équivalent CO₂ et une baisse de 1058 MWhep de sa consommation d’énergie primaire, l’équivalent d’environ 235 foyers, marquant une avancée significative dans la réduction de son impact environnemental.

L’aéroport de Bordeaux s’engage dans la géothermie et la production d’énergie décarbonée 1 Air Journal

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