Le constructeur aéronautique chinois COMAC souhaite dans le maché de l’Asie du Sud-Est pour son avion C919 d’ici 2026, selon Reuters. Une certification européenne serait attendue pour 2025.
Il s’agirait d’une première étape pour COMAC dans l’expansion des opérations du C919 au-delà du marché intérieur. Dans ce but, elle avait déjà ouvert un bureau à Hong Kong en octobre, après celui de Singapour et a fait en début d’année une tournée de démonstration, notamment au Vietnam.
COMAC cherche également à obtenir la certification européenne pour le C919 dès cette année. Cela permettrait aux compagnies aériennes de faire voler l’avion dans davantage de pays à travers le monde. Le C919 est actuellement en service chez Air China, China Southern Airlines et China Eastern Airlines, la compagnie de lancement, qui vient de recevoir en ce début d’année son dixième exemplaire.
L’avion à fuselage étroit se positionne comme un concurrent du Boeing 737 et de l’Airbus A320. Cependant, il n’opère actuellement qu’en Chine en raison de l’exigence de certificats de navigabilité internationaux.
COMAC a l’intention de pénétrer le marché de l’Asie du Sud-Est avant de s’étendre aux marchés occidentaux. Cette décision stratégique intervient à un moment où Boeing et Airbus sont confrontés à des défis tels que des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et des problèmes de main-d’œuvre. Pékin est susceptible de tirer parti des relations économiques et diplomatiques avec les pays amis de la région pour stimuler les ventes du C919.
COMAC a livré 12 C919 en 2024. L’avionneur prévoit de mettre en place un système de production capable de produire 150 appareils par an d’ici 2028. Les commandes mondiales de C919 ont dépassé les 1 000 principalement auprès de compagnies aériennes et de loueurs d’avions chinois.
Le C919 peut transporter environ 168 passagers et a une autonomie de croisière de 4 075 kilomètres à 5 555 kilomètres. COMAC a également dévoilé des variantes allongée et raccourcie du C919, qui, selon le constructeur, visent à répondre aux diverses exigences opérationnelles en Chine et dans ses environs.
Le C919 s’appuie actuellement sur de nombreux composants occidentaux comme les moteurs Leap-1C de CFM. COMAC a émis l’intention de les remplacer par un turboréacteur de fabrication nationale. Toutefois, si l’entreprise publique souhaite l’exporter, le C919 gardera probablement en vue le moteur Leap ainsi que d’autres fournisseurs étrangers.
BLU83120 a commenté :
10 janvier 2025 - 8 h 34 min
heureusement que les sites de vente de billets d avion proposent souvent les avions dans lesquels vous souhaitez voler …..pas encore vu comac et c est sur que je le prendrais jamais .j espere que Boeing va se redresser et qu Airbus reste leader de ce marché .la chine le pays de la copie .y a qu a voir le TGV , on leur a vendu un tgv ils l ont copies et améliorés et le vendent moins cher que nous !!!
COMAC 919 a commenté :
10 janvier 2025 - 9 h 22 min
“On leur a vendu un TGV”
Faudrait être un peu plus précis. La France n’a jamais vendu de TGV à la Chine.
Beaucoup prennent les Chinois pour des couillons alors qu’ils avaient inventé la poudre à canon, les nouilles, la porcelaine que nous EUROPEENS avons copiés.
De même que la France a conçu un TGV sans pour autant copier celui des Japonais, de même la Chine détient toutes les capacités technologiques pour concevoir son propre matériel et réseau ferré.
Certains tentent de faire sensation dans la presse, les médias et livres sur la soit disant copie du COMAC.
La conception du COMAC s’est faite dans la transparence avec le concours des occidentaux et bon nombre d’éléments sont d’ailleurs fournis par les européens et les américains.
Sans l’accord des américains, il n’y aurait JAMAIS eu de COMAC 919.
Les moteurs LEAP sont franco-USA. (Safran & General Electric).
Tout le monde s’inspire des inventions des autres, comme le moteur à réaction conçu en Europe et “copié” par les USA et idem pour le moteur de fusée.
De la même façon, Airbus n’a jamais eu besoin de Boeing pour produire ses avions.
Le COMAC sera certifié sans aucun doute ; ensuite, pour les ventes aux USA, en Europe, etc…ce sera un peu plus compliqué :
1) La Chine a déjà du mal à honorer son propre marché vu les encours de commandes et pour l’instant des capacités de production limitées.
2) Pas avantageux de former des pilotes sur un matériel que les compagnies ne possèdent pas.
3) Pas avantageux d’introduire un nouveau modèle d’avion.
Vu la mentalité de TRUMP, si le COMAC devait être certifié, il serait FORTEMENT taxé et ce serait une grosse claque au pays de Boeing.
Probablement que les premières commandes viendront de pays du BRICS (ou partenaires) qui représente 51 % de la population mondiale.
Highflyer a commenté :
10 janvier 2025 - 9 h 37 min
il y aura d’autres passagers qui eux voleront dessus.
qd ils vont monter en puissance, ce sera un marché à 3 ou pire 2 avec rachat ou fusion ou faillite
jeje a commenté :
10 janvier 2025 - 9 h 55 min
Donc , qui sont les plus malins ??? les chinois . Et qui sais , le C919 sera peut être aussi bon que le Max ….bon ils n’auront pas trop a ce forcer .
RKDC10 a commenté :
10 janvier 2025 - 9 h 39 min
hier jouet, nourriture, électronique chinois, aujourd’hui voiture chinoise demain avion chinois on y passera qu’on en dise
Filoustyle a commenté :
10 janvier 2025 - 9 h 45 min
Ou comment l’Europe ne nous protège plus mais se suicide sous nos yeux et nous assassine après la déferlante des téléphones portable, des panneaux solaire, des voitures chinoise et la mort programmé des constructeurs Européens la voici qui s’apprête a tuer notre industrie aéronautique tout d’abord en l’affaiblissent ce que les Etats Unis se garderont bien de faire eux !
bergeron a commenté :
10 janvier 2025 - 9 h 47 min
Dans le genre LCI-Tytelman, on peut aussi dire que les chinois ont copié la station spatiale internationale et aussi, pour être complet, le système métrique. Sans photocopieuses, ils seraient juste des bons-à-rien.