Le Centre brésilien d’enquête et de prévention des accidents aériens (CENIPA) a extrait les données des deux boîtes noires trouvées sur le site du crash de l’Embraer E-190 d’Azerbaijan Airlines abattu dans l’ouest du Kazakhstan le 25 décembre 2024.
Le 30 décembre 2024, le ministère des Transports du Kazakhstan a annoncé que les boîtes noires avaient été envoyées au Centre brésilien d’enquête et de prévention des accidents aériens (CENIPA) pour enquête. Selon The Guardian, le 6 janvier 2025, le laboratoire CENIPA, exploité par l’armée de l’air brésilienne, a extrait des données des enregistreurs de vol, qui enregistrent les conversations dans le cockpit et les données de vol. Les autorités du Kazakhstan sont chargées de partager ces informations. Cependant, au 7 janvier 2025, les résultats n’ont pas été rendus publics.
Les boîtes noires ont été envoyées au CENIPA, à Brasilia, à la demande du président azerbaïdjanais lui-même, qui a déclaré qu’il se méfiait de l’enquête menée par les Russes. Au cours d’une réunion avec les familles des membres de l’équipage tués dans le crash, il a mentionné que l’envoi des boîtes noires au Brésil souligne « l’exigence d’objectivité ». « Si nous avions vu dès le début les tentatives des cercles officiels de la Fédération de Russie d’enquêter objectivement sur cette tragédie, nous aurions probablement accepté que les boîtes noires soient déchiffrées par le Comité interétatique de l’aviation (IAC) », a déclaré Aliyev.
Aliyev a ajouté que toutes les informations obtenues au Brésil ont été transmises au Parquet d’Azerbaïdjan, qui est chargé d’analyser et d’enquêter sur l’accident.
L’attaque par erreur de la défense anti-aérienne russe, ciblant l’avion passagers, ne fait guère plus débat. Des photos fournies par le média azerbaïdjanais AnewZ montrent que l’avion d’Azerbaïdjan Airlines qui s’est écrasé près d’Aktau présente des signes de dommages compatibles avec une attaque venant de l’extérieur de l’avion. Les images de l’extérieur de l’avion, ainsi que des plans intérieurs du fuselage, montrent des traces apparentes d’éclats d’obus.
@capture X/NEXTA
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