On la croyait disparue et voilà qu’elle revient : la hausse de la taxe sur les billets d’avion (TSBA) devrait bien avoir lieu, selon les propos d’ Amélie de Montchalin, la nouvelle ministre des Comptes publics dans Le Parisien.

 Ecartée pour cause de censure du précédent gouvernement Barnier, la hausse de la taxe sur les billets d’avion, dite « taxe Chirac » revient de nouveau sur la table des ministres. Amélie de Montchalin s’y est dite « favorable ». « C’est une mesure de justice fiscale et écologique. Les 20% de la population ayant le revenu le plus élevé sont responsables de plus de la moitié des dépenses consacrées aux voyages en avion », justifie-t-elle au Parisien.

La nouvelle ne ravira pas l’ensemble du secteur aérien (compagnies aériennes, aéroports et autres organisations telles que syndicats de personnel navigant ou l’Union des Aéroports Français, la FNAM…) qui s’était arc-bouté contre cette augmentation, qui augmentera le prix des billets d’avions et pénalisera l’activité dans le pays, selon eux. Ryanair avait également menacé de réduire son activité dans l’Hexagone de 50 % si la hausse était actée.

Initialement, la mesure ambitionnait de tripler le produit de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), qui est aujourd’hui de 460 millions d’euros, et d’augmenter la taxation sur les billets business, longs-courriers, et sur l’aviation d’affaires. Soit un total potentiel d’un milliard d’euros par an de ponctions supplémentaires.

Augmentation des taxes dans l’aérien : le nouveau gouvernement y est favorable 1 Air Journal

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