Trois aéroports internationaux opérés par VINCI Airports dans trois capitales différentes ont franchi de nouveaux records de fréquentation en 2024 : Édimbourg en Écosse, Belgrade en Serbie et Santiago au Chili.
Édimbourg
L’aéroport d’Édimbourg, qui a intégré le réseau VINCI Airports en juin 2024, a franchi un cap historique en accueillant 15 millions de passagers en 2024. Il devient ainsi le premier aéroport écossais à atteindre un tel niveau de fréquentation. Ce seuil est le fruit d’une reprise dynamique, avec notamment l’introduction de nouvelles routes, comme le retour d’Emirates en provenance de Dubaï ou l’arrivée de JetBlue avec des vols directs vers New York.
D’autres routes et compagnies aériennes vont également compléter l’offre de destinations proposée par l’aéroport écossais en 2025. American Airlines va rétablir sa route au départ de Philadelphie, JetBlue proposera des vols vers Boston et Austrian Airlines entrera sur le marché écossais avec une route saisonnière en provenance de Vienne.
Par ailleurs, des travaux pour moderniser les infrastructures dédiées aux passagers sont actuellement en cours. Ils incluent l’agrandissement du hall d’enregistrement de l’aéroport d’Édimbourg et l’ajout de nouvelles offres de restauration et de boissons.
Belgrade
Du côté de la Serbie, l’aéroport Nikola Tesla de Belgrade, opéré par VINCI Airports depuis 2018, a atteint le seuil des 8 millions de passagers en une seule année. Ce chiffre représente une augmentation de plus de 40% depuis 2018, témoignant des efforts continus pour positionner Belgrade comme un hub stratégique pour l’Europe du Sud-Est.
Santiago
L’aéroport international de Santiago au Chili a quant à lui enregistré un record historique en atteignant 25 millions de passagers en 2024, surpassant ainsi les chiffres pré-pandémiques de 2019. Ce succès est le fruit d’une collaboration étroite entre l’aéroport de Santiago et les autorités locales pour rétablir des liaisons aériennes et en développer de nouvelles.
Bubu a commenté :
5 janvier 2025 - 17 h 17 min
Heureux aéroport de la capitale écossaise, que Vinci aéroport manage, qui ainsi va accueillir un autre transporteur américain, American Airlines, pour un vol sur Philadelphia.Cet aéroport,donc Edimbourg, reçoit déjà Delta Airlines, United Airlines et Jetblue,plus Air Canada et West jet pour le Canada. Glasgow est aussi relié à l’Amérique du Nord.L’Ecosse compte cinq millions d’habitants.
Managé aussi par le… parisien Vinci Aéroports,Lyon Saint Exupery n’a pas tout à fait droit au même traitement, hormis qu’il est relié au Canada. La région Auvergne Rhône Alpes est peuplée de près de neuf millions d’habitants pourtant.Il a deux poids deux mesures, ça paraît évident.
Clément a commenté :
5 janvier 2025 - 22 h 29 min
Il y a surtout une réalité historique… beaucoup de familles se trouvent des 2 côtés de l’atlantique, en Ecosse et sur la côte Est.
Alors oui, Lyon mériterait sûrement quelques liaisons vers les US (même si la concurrence avec Genève et Milan pour la desserte des Alpes est forte), mais la demande entre l’Ecosse et la Nouvelle Angleterre sera toujours plus forte.
Ah Bon ? a commenté :
6 janvier 2025 - 9 h 32 min
Vinci Airport n’a pas pour objectif de proposer les mêmes destinations dans chaque aéroport géré.
Difficile quand on est présent au Chili, en France ou au Cambodge.
Les spécificités locales sont prépondérantes (langues, Business, insularité….)
Bubu a commenté :
6 janvier 2025 - 14 h 51 min
On s’en doute.Mais on peut légitimement se poser la question concernant Saint Ex.A savoir:et si Vinci bridait volontairement cet aéroport, évidemment par parisianisme?Les coups bas venant de Paris, ça n’existe pas d’aujourd’hui.
" Evidemment"? Non,sauf pour vous! a commenté :
7 janvier 2025 - 8 h 08 min
Il n’y a que vous pour imaginer comme ” évident” que Vinci “bride volontairement cet aéroport , évidemment par parisianisme”: personne d’autre ne croit à cette fable.
Lys a commenté :
6 janvier 2025 - 21 h 01 min
Les arguments ne manquent pas, déjà évoqués, qui expliquent qu’Edimbourg bénéficie d’une connection aérienne que Lyon Saint-Exupéry n’aura jamais… Liens historiques, émigration ancienne des Anglo-saxons, génératrice de liens familiaux n’existant pas à Lyon, insularité, liens économiques plus forts avec l’Oncle Sam, même si Lyon n’en manque pas, éloignement de Londres, le méga-aéroport britannique, qui incite les compagnies américaines à se poser en Ecosse avec moins de risque de concurrence proche, contrairement à Lyon, qui vit dans l’ombre de CDG, Genève, Francfort, et même Madrid pour l’Amérique latine, Milan… Pour ce qui est du parisianisme… on peut penser qu’il n’est jamais bien loin ! Cependant, Vinci, opérateur de Lyon Saint-Exupéry, a-t-il vraiment intérêt à brider cet aéroport ? Le nombre d’ouvertures de lignes ces derniers mois (Doha, Rabat, Sofia, Stockholm, Oslo, Chisinau, Varsovie, Skopje, Djeddah, Le Caire, Cap Vert…) laisse penser le contraire… même si, bien sûr, côté Amérique, seules Air Canada et Air Transat se posent depuis Montréal. Les expériences passées d’Américan Airlines, Delta, Air France, entre 1989 et 2002, n’incitent pas à rouvrir un Lyon-New-York, même si les chiffres de trafic ne seraient sans doute pas les mêmes. Cela n’empêche pas les cercles économiques Rhônalpins, d’en rêver quand même. Comptent-ils sur le fameux Airbus XLR qui permet de couvrir de longues distances ? Disposer d’un appareil adapté aux longs-courriers ne suffit pas, encore faut-il qu’une compagnie aérienne accepte le défi.