Les autorités hawaïennes enquêtent sur la découverte d’un corps dans le train d’atterrissage d’un avion de United Airlines qui a effectué un vol de Chicago à Maui (Hawaii) la veille de Noël.
« À l’arrivée à l’aéroport de Kahului à Maui mardi, un corps a été retrouvé dans le train d’atterrissage principal d’un avion de United », a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué mercredi. Le corps a été découvert dans un Boeing 787-10, ajoute le communiqué. Le vol UA202 est arrivé à Hawaï mardi après-midi et était à l’heure, selon le site de suivi des vols, FlightAware.com. « À l’heure actuelle, on ne sait pas exactement comment ni quand la personne a accédé au passage de roue », a déclaré United. United travaille avec les forces de l’ordre locales, a indiqué le communiqué.
Se cacher dans le train d’atterrissage est la méthode la plus courante utilisée par les passagers clandestins qui utilisent la voie des airs. Plus de 77 % des personnes qui ont tenté de prendre illégalement un avion sont mortes, selon la Federal Aviation Administration (FAA).
Les passagers clandestins sont souvent écrasés lorsque le train d’atterrissage se rétracte, car il n’y a pas beaucoup de place ; dans de nombreux avions, l’espace est même plus petit que le coffre d’une voiture. À mesure que le vol atteint des altitudes plus élevées, les conditions se dégradent. Les niveaux d’oxygène deviennent extrêmement bas et les passagers clandestins ont du mal à rester conscients. Pendant le vol, les températures à l’extérieur d’un avion peuvent chuter considérablement, jusqu’à bien en-dessous de – 20 °C, les passagers clandestins risquant une hypothermie mortelle.
©United Airlines
-20°c ? a commenté :
26 décembre 2024 - 11 h 15 min
-20°c ?
Certainement pas…
En altitude de croisière c’est -50/-60°c.
Shôgun a commenté :
26 décembre 2024 - 23 h 33 min
La température extérieure en altitude de croisière d’un avion de ligne est généralement inférieure à -50°C, voire -60°C (et non pas -20°C comme écrit dans l’article), ceci même sous les latitudes tropicales.
En outre, le très faible taux d’oxygène à ces altitudes ne permet pas de survivre très longtemps (quelques dizaines de minutes ,voire moins, même pour une personne en parfaite santé au décollage). La vitesse d’ascension ne fait qu’accroître le risque.
La règle générale quand on voyage dans un compartiment de train d’atterrissage est la mort.
Il faut le dire clairement à tous ceux qui seraient tentés par l’aventure.