L’expérimentation de taxis volants à Paris ne pourra pas avoir lieu en 2024, a reconnu le Groupe ADP (Aéroports de Paris).
Mercredi, le Conseil d’État a annulé l’arrêté autorisant une plateforme de décollage et d’atterrissage d’eVTOL près de la gare d’Austerlitz. Le Groupe ADP a indiqué prendre acte de la décision du Conseil d’État, qui «intervient dix jours avant le cadre de fin de l’expérimentation», fixé par un arrêté du ministre des Transports en juillet.
Alors que la plus haute juridiction administrative, saisie en référé (procédure d’urgence), avait donné le 24 juillet un feu vert provisoire à l’exploitation d’une plateforme de décollage et d’atterrissage de ces aéronefs, dite vertiport, installée au niveau d’Austerlitz, dans le sud-est de la capitale, elle a fini par donner raison sur le fond aux requérants, dont la ville de Paris. Ceux-ci estimaient que le gouvernement aurait dû préalablement consulter l’Autorité de contrôle des nuisances aériennes (Acnusa), comme le prévoit la loi.
L’entreprise allemande Volocopter, constructeur des aéronefs électriques à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) et partenaire du gestionnaire des aéroports parisiens sur le projet, «n’obtiendra pas» avant la fin du mois «l’homologation de sécurité nécessaire pour voler au-dessus de Paris, et donc la barge [où est installé le vertiport, ndlr] sera démontée», a expliqué le Groupe ADP.
Malgré ce revers, le Groupe ADP le groupe a réaffirmé son «engagement en faveur de toutes les nouvelles formes de mobilités aériennes décarbonées», «inscrit dans le temps long».
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