EasyJet fermera sa base à l’aéroport de Toulouse-Blagnac le 31 mars 2025, à la fin de son programme hivernal. Ses 125 salariés seront soit licenciés, soit déployés sur les 6 autres bases françaises.
Selon un accord trouvé entre entre syndicats et direction, deux options sont proposées aux 82 hôtesses et stewards, 40 pilotes et trois dirigeants. A eux désormais de choisir : soit un licenciement économique pour refus de mobilité, soit accepter de travailler dans les six autres bases de la low cost britannique en France (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Bordeaux, Lyon, Nantes et Nice). Les pilotes devront exprimer leur choix avant le 1e janvier 2025 et le personnel de cabine avant le 12 janvier. Ils peuvent également faire une demande pour être mutés dans une base hors de l’hexagone.
Pour ceux qui choisiront de travailler dans une autre base, « une prime de mobilité de 25 000 euros, une prise en charge des frais de déménagement et la possibilité de prise en charge des frais de double résidence est proposée jusqu’au 30 juin 2026 », a indiqué à Actu-Toulouse Sabine Moeson, élue du SNPNC-FO (Syndicat National du Personnel Navigant Commercial). Ceux qui opteront pour un licenciement se verront proposer une indemnité de départ, entre 30 000 et 100 000 euros en fonction de leur qualification et de leur ancienneté.
En septembre dernier, easyJet a annoncé la fermeture de sa base toulousaine au printemps 2025, soit treize ans après s’y être installée avec deux avions et où elle y opère depuis plus de vingt ans, en raison d’« une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste qui impacte la capacité d’easyJet à investir davantage en France ».
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