All Nippon Airways (ANA) a repris ses vols directs entre l’aéroport de Tokyo Haneda (HND) et l’aéroport de Milan Malpensa (MXP), mettant ainsi fin à une interruption de 14 ans.
Le transporteur japonais débute ses vols entre l’aéroport de Haneda et Milan avec un vol inaugural qui a marqué une étape importante, avec des cérémonies organisées à Milan pour célébrer la renaissance du service. ANA relie donc l’aéroport international de Milan Malpensa à Tokyo Haneda à raison de trois vols par semaine (mardi, jeudi et dimanche).
Le service, opéré par un Boeing 787-9 Dreamliner configuré pour accueillir 215 paasagers (48 en classe Affaires, 21 en classe Economique Premium et 146 en classe Economique), atterrit tôt le matin à l’aéroport métropolitain de la capitale japonaise, permettant aux voyageurs d’affaires et aux touristes de profiter au maximum de leur journée. À l’arrivée, les passagers peuvent poursuivre leur voyage avec des vols de correspondance vers diverses destinations nationales d’ANA, telles qu’Osaka, Sapporo, Okinawa et Fukuoka, ou d’autres endroits de la région Asie-Pacifique.
« Nous sommes vraiment ravis de lancer notre premier vol sans escale entre l’Italie et le Japon », a déclaré Shinichi Inoue, président-directeur général d’ANA. « Milan est une destination européenne clé pour les voyages d’affaires et de loisirs et sert de porte d’entrée vers l’Italie pour les voyageurs japonais. Parallèlement, le Japon est extrêmement populaire auprès des Italiens – actuellement le quatrième plus grand marché d’Europe en termes d’entrées au pays du Soleil-Levant(…) Milan est un ajout important à notre réseau européen en pleine croissance, qui comprend déjà des services au départ de Londres, Francfort, Bruxelles, Paris, Munich et Vienne, et sera rejoint par des vols au départ de Stockholm et d’Istanbul début 2025. ANA propose désormais le réseau international le plus étendu entre le Japon et la région. »
Cette expansion en Europe intervient dans un contexte de forte reprise du tourisme entrant au Japon depuis la fin de la pandémie, alors même que la nécessité d’éviter l’espace aérien russe après l’invasion de l’Ukraine par Moscou a rendu les vols vers le continent plus longs et plus coûteux.
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