La compagnie aérienne Delta Air Lines aurait refusé de ramener aux États-Unis la passagère clandestine sur un vol mardi après-midi, alors qu’elle était déjà montée à bord de l’avion à l’aéroport Charles de Gaulle pour son vol retour.
En pleine période de forte affluence pour Thanksgiving, la femme russe de 57 ans avait réussi à passer plusieurs contrôles de sécurité et à monter à bord d’un vol Delta de New York JFK à Paris mardi dernier sans être détectée jusqu’à la fin du vol. Après avoir été arrêtée par la police française, la femme a tenté de demander l’asile, mais les autorités ont rapidement rejeté sa demande et l’autorisation d’immigration pour l’Europe lui a été refusée. Or, les compagnies aériennes sont généralement tenues de rapatrier les passagers qui se voient refuser l’entrée dans le pays où ils se trouvaient légalement en dernier lieu, et la femme devait dans un premier temps prendre un vol Delta Air Lines samedi après-midi de Paris à New York JFK. Une tentative qui est tombée à l’eau, car la femme a causé assez de troubles une fois à bord (notamment des cris intempestifs) et avant que l’avion ne décolle, ce qui a entraîné son débarquement.
Une deuxième expulsion mardi après-midi, toujours sur le vol Delta DL265 à destination de New York JFK, a été tentée alors que la passagère était escortée par six agents de sécurité américains. La femme devait quitter la France à bord d’un vol à 14h30 mardi. Elle était à bord de l’avion lorsque Delta a refusé de la transporter, selon le responsable. Delta a refusé de commenter ou de dire pourquoi la femme n’a pas été autorisée à prendre l’avion. « Nous allons essayer de la renvoyer à nouveau avec une escorte française », a déclaré le responsable français. Elle doit maintenant prendre l’avion pour l’aéroport international John F. Kennedy de New York, escortée par deux agents de sécurité français sur un vol Delta mercredi à 14h30 heure locale, selon le responsable.
Les inspecteurs de la TSA (Transportation Security Administration) préparent une procédure civile contre la passagère clandestine après avoir visionné une vidéo de sécurité de l’aéroport international John F. Kennedy, a déclaré à CNN Alexa Lopez, porte-parole de l’agence. « La TSA engagera des poursuites civiles contre les passagers lorsqu’il existe des preuves que les procédures ont pu être violées », a déclaré Lopez. La TSA ne peut pas porter d’accusations criminelles, mais elle peut les transmettre au ministère de la Justice. On ne sait pas si des poursuites pénales seront engagées.
Xenon a commenté :
4 décembre 2024 - 15 h 19 min
La question légale qui se pose est de savoir si le transporteur est tenu de ses obligations de rapatriement pour un passager clandestin qui n’émarge pas sur le PNR? A priori non.
Shôgun a commenté :
5 décembre 2024 - 11 h 12 min
Stop aux arguties juridiques à la noix !
Delta a reconnu avoir transporté cette personne ayant embarqué illégalement à bord d’un de ses avions.
La compagnie est fautive et doit donc en assumer les conséquences.
Le reste n’est que bavardages.
Nom a commenté :
5 décembre 2024 - 9 h 27 min
Cette charmante dame a visiblement eu connaissance du mode d’emploi de la France, terre universelle d’asile et de celui des compagnies US à l’étranger (pas sur leur territoire). Ailleurs ce serait manu militari …
FL360 a commenté :
5 décembre 2024 - 11 h 55 min
Nous sommes ici dans un cas différent des OQTF, mais les refus d’embarquer sont similaires. Accrochez-vous, car je n’évoque ici que des expériences vécues :
– Le classique “Je me mets à hurler et à gigoter dans tous les sens” fonctionne très bien.
– Nouvelle variante : avant l’embarquement, je vais aux toilettes et je m’asperge de mes excréments. C’est plus silencieux, certes, mais encore plus efficace.
On le voit, face à de tels individus, la seule solution est le vol dédié, charter ou militaire.
Apapia a commenté :
5 décembre 2024 - 23 h 39 min
Ils n’ont qu’à la baillonner. Pas si compliqué..