Du 17 décembre 2024 au 27 juillet 2025, le Musée de l’Air et de l’Espace accueille une nouvelle grande exposition temporaire, baptisée Flight, autour de la thématique de « ce que veut dire voler ».
L’exposition s’intéresse à la diversité des créatures volantes (avions, hélicoptères, drones, oiseaux, chauves-souris, insectes et même poissons !) sous le prisme de leur incroyable faculté à s’élever dans les airs. À la lumière des principes scientifiques, biologiques et technologiques qui régissent le phénomène du vol, elle met en évidence les points communs, mais aussi les différences, entre le monde animal et l’aéronautique. Les rapports de proximité, les similitudes et les différences sont analysés et peuvent directement être expérimentés par le jeune public grâce aux dispositifs et manipulations mis à disposition dans le parcours.
Collections d’animaux naturalisés, maquettes d’aéronefs, fossiles et reproduction d’un dinosaure à plumes, documents d’archives, ainsi que de nombreux dispositifs interactifs, films d’animation et jeux multimédias… sont réunis pour que petits et grands retracent l’évolution du vol grâce aux maîtres des airs – comme le faucon pèlerin, le colibri ou le condor des Andes – sans oublier leurs équivalents mécaniques (Rafale, Concorde…), les prouesses des pilotes et les inventions exceptionnelles des pionniers de l’aviation, souvent inspirées du monde animal.
Tout au long de l’exposition, plusieurs manipulations sont mises à disposition du public pour l’aider à mieux comprendre la magie du vol et les forces qui l’animent.
–Le cycle de battement du pigeon en vol
En faisant tourner un praxinoscope, il est possible de décomposer le vol du pigeon pour comprendre son cycle de battement des ailes et comment il réussit à avancer dans l’air grâce à la puissance de ses muscles.
–Lanceur d’avions en papier
Pour concevoir un avion, les ingénieurs utilisent une grande pièce où est propulsé de l’air qui reproduit le vent et observent comment une maquette à échelle réduite se déplace. C’est au tour des ingénieurs en herbe de s’essayer à la construction d’un avion, cette fois-ci en papier. Après avoir méticuleusement plié les avions selon les instructions, il faudra les faire décoller depuis le lanceur pour observer comment les forces agissent sur la trajectoire de l’avion selon sa forme de flèche ou de planeur.
–Comprendre le phénomène de portance
Pour qu’un avion ou un oiseau s’élève dans les airs, il lui faut des ailes qui permettent des changements de flux d’air. Les oiseaux battent des ailes pour pousser l’air vers le bas, tandis que les avions atteignent le même effet grâce à leur vitesse et à la forme particulière de leurs ailes. En plaçant différentes formes au-dessus d’une soufflerie, il est possible d’observer comment l’aérodynamisme permet une plus grande portance.
–Se mesurer à un colibri
Est-il possible que les humains arrivent à battre des ailes aussi vite que le plus rapide des volatiles ? Manettes en main, les visiteurs pourront tenter de battre le record du colibri (?!), qui bat des ailes 290 fois toutes les 10 secondes.
Musée de l’Air et de l’Espace
Aéroport de Paris – Le Bourget
3, esplanade de l’Air et de l’Espace | 93350 Le Bourget
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