Avec une piste de 2200 mètres, le nouvel aéroport international de Nuuk (GOH) est capable d’accueillir les long-courriers, offrant des liaisons aériennes entre la capitale du Groenland et l’étranger.
Inauguré jeudi, l’aéroport va permettre aux voyageurs de ne plus faire escale à Kangerlussuaq, ancienne base militaire américaine qui était le seul aéroport à pouvoir accueillir des long-courriers et donc le point de passage obligatoire depuis et vers l’étranger.
Air Greenland, compagnie aérienne nationale du Groenland, se sert de l’aéroport de Nuuk comme sa nouvelle base pour desservir des destinations locales en Dash-8 et exploiter une liaison internationale vers la capitale danoise Copenhague en Airbus A330. De même, la compagnie aérienne islandaise Icelandair relie désormais Keflavík et Reykjavík à Nuuk. Et à partir de l’été 2025, United Airlines proposera deux liaisons par semaine entre New York-Newark et Nuuk, et SAS trois liaisons par semaine entre Copenhague et Nuuk.
Pour l’office du tourisme local VisitGreenland, l’ouverture de l’aéroport international de Nuuk et l’ouverture dans deux ans de l’aéroport international d’Ilulissat, dont le fjord est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, devraient permettre de faire décoller la fréquentation des visiteurs étrangers. En 2023, le Groenland a accueilli 76 000 visiteurs, à 99% en provenance des croisières, et a encaissé une recette touristique de 1,9 milliard de couronnes (250 millions d’euros), soit près de 10% de son PIB.
En outre, l’aéroport de Nuuk pourra jouer un rôle essentiel dans le soutien des industries clés du Groenland, notamment l’exploitation minière, l’exportation de fruits de mer alors que la pêche est la principale ressource du territoire qui compte à peine 20 000 habitants.
Grinch' a commenté :
1 décembre 2024 - 12 h 16 min
2200 mètres, ce sera suffisant pour un A330 à pleine charge si la piste est mouillée ou enneigée ?
F-GFMD a commenté :
1 décembre 2024 - 14 h 25 min
Non, ce ne sera pas suffisant, les ingénieurs et architectes se sont trompés. Il faut un piste de 2201 m. Les jours de pluie ou/et neige, la moitié des pax sauteront en parachute avant l’atterrissage.
Grinch' a commenté :
1 décembre 2024 - 19 h 04 min
@ F-GFMD
Je ne sais pas comment il faut interpréter votre réponse.
C’était une plaisanterie premier degré ?
Ou c’était une réponse ironique sous-entendant que je suis un peu c…n de poser ce genre de question ?
Car vu les reliefs environnants et vu la météo particulière de cette région du monde, je doute que des gros porteurs puissent souvent se poser sur une si courte distance.
Pour info, j’ai souvent vu l’ATR42 d’Air Saint-Pierre utiliser (par piste contaminée et vent fort) la quasi totalité des 1800 m de Saint-Pierre Pointe Blanche pour se poser, alors que le même ATR42 se posait parfois sur les 600 m de la piste (sèche) de Miquelon.
Greg6 a commenté :
2 décembre 2024 - 17 h 42 min
L’a330-800 est utilisé uniquement pour faire des rotations sur le Danemark.
La distance entre Nuuk et Copenhague est seulement de 3500km, c’est vraiment court (un a338 peut faire 15000km).
Il peut décoller sans soucis car il embarque peu de carburant, il part avec une masse limitée.
Pour comparer, à Saint-Martin la piste fait 2300m. Et les 330 font la traversée de l’atlantique jusqu’à Paris ou Amsterdam.
Valère a commenté :
1 décembre 2024 - 12 h 33 min
1. Airbus A320 (et similaires)
• Distance d’atterrissage : Environ 1 500 à 1 800 mètres avec une charge normale.
• Une piste de 2 200 mètres est suffisante pour ce type d’avion dans des conditions normales.
2. Airbus A330 / A350 (long-courriers)
• Distance d’atterrissage : Généralement entre 2 000 et 2 500 mètres selon la charge et les conditions.
• Une piste de 2 200 mètres est limite, surtout si l’avion est lourdement chargé ou si les conditions sont défavorables.
3. Airbus A380 (très gros porteur)
• Distance d’atterrissage : Plus de 2 700 mètres requises dans des conditions normales.
• Une piste de 2 200 mètres est inadaptée pour un A380, même à faible charge.
Facteurs influençant l’atterrissage :
• Vent contraire : Réduit la distance d’arrêt nécessaire.
• Piste mouillée/glissante : Augmente la distance d’arrêt.
• Systèmes de freinage : Performances des freins et des inverseurs de poussée.
G.G. d'Astorg a commenté :
1 décembre 2024 - 13 h 47 min
Encore un endroit qui va être dévasté par des hordes de traînes savates voyageant avec des compagnies déglingues bon marché !
Backdoor a commenté :
2 décembre 2024 - 5 h 15 min
Ils ne leur manquait plus que ça aux ours et aux phoques, voir débarquer les cassos de l’aérien, les sans gènes, les tous permis…ils ne savent pas ce qui les attend….les pauvres…
Caravelle a commenté :
3 décembre 2024 - 13 h 46 min
Au contraire, vu le climat, je ne crois pas qu’il y aura foule…
Et pas d’alcool bon marché non plus !