L’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a prolongé samedi ses recommandations aux compagnies aériennes d’éviter de survoler l’Iran et le Liban et d’appliquer un «processus de surveillance rigoureux» lors du survol d’Israël malgré la trêve entrée en vigueur mercredi entre l’Etat hébreu et le Hezbollah.
Ces recommandations courent jusqu’au 31 janvier et ne sont pas contraignantes, la décision de les respecter revenant à chaque autorité nationale d’aviation civile et au final à chaque compagnie aérienne.
«Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah a réduit les tensions (…). Mais la situation globale au Moyen-Orient reste incertaine et devrait être surveillée de près par les compagnies», a indiqué l’AESA dans son bulletin publié hier. Après les attaques d’Israël sur l’Iran «le 1er et les 25-26 octobre suivies de l’annonce iranienne d’une riposte (…), l’espace aérien iranien représente un risque élevé», a souligné l’agence. Au Liban, l’État «n’a pas démontré sa capacité à répondre aux dangers dans l’espace aérien en mettant en œuvre une approche efficace et proactive de désescalade».
En revanche l’autorité nationale d’aviation civile israélienne «a démontré sa capacité à gérer les risques dans son espace aérien», conduisant l’AESA à simplement recommander une vigilance accrue lors du survol du pays.
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