Qatar Airways envisagerait d’acquérir plusieurs anciens gros-porteurs Airbus A330 d’American Airlines pour combler le manque de capacité causé par le retard de livraison des nouveaux appareils d’Airbus et de Boeing.
Les appareils concernés ont été hérités par American Airlines lors de sa fusion avec US Airways en décembre 2013, mais depuis la pandémie, ils sont stockés à long terme aux États-Unis. Le commentateur de l’industrie aéronautique, toujours bien informé, JonNYC a déclaré sur le réseau social X que Qatar Airways, basée à Doha, envisageait un accord avec son partenaire oneworld American Airlines pour acquérir un certain nombre d’avions mis en veille, afin de les déployer au sein de sa propre flotte de gros-porteurs. Les avions, s’ils sont acquis par le transporteur, seront probablement repeints et équipés des produits embarqués de Qatar afin de garantir la cohérence de la flotte et une expérience client fluide.
Pendant la pandémie de Covid-19, American Airlines a simplifié sa flotte autour de quatre familles d’avions principales : les Boeing 737, 777, 787 et la famille Airbus A320. Cette décision stratégique a entraîné le retrait du service de dizaines d’autres types d’appareils, à savoir les Boeing 757, 767, Airbus A330-200 et A330-300, ainsi que des dizaines de jets régionaux.
Même si les Airbus A330-200 étaient stationnés depuis quatre ans et demi, cette flotte n’a en moyenne que 13 ans. Elle était plus importante et plus récente que les 9 Airbus A330-300 d’American. Les avions sont configurés pour accueillir 247 passagers dans une configuration à trois classes (20 affaires, 21 économiques premium et 206 économiques) et ont été réaménagés peu de temps avant d’être immobilisés.
Qatar Airways doit faire face à l’augmentation de la demande de transport aérien après la pandémie et cherche des moyens de renforcer sa flotte pour répondre à cette demande. La compagnie aérienne a été confrontée à des retards de livraison récurrents de ses nouveaux Boeing 787 Dreamliner et la mise en service des 60 Boeing 777X qu’elle a commandés et dont une première livraison a été récemment repoussée à 2026 par Boeing, en raison des difficultés rencontrées par l’avionneur lors du programme de certification du gros-porteur, ainsi que de la pause des essais en vol, ce qui fait que le modèle a maintenant six ans de retard par rapport à ce qui avait été initialement promis par Boeing.
©Russell Lee
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