Boeing a envoyé des avis de licenciement à plus de 400 membres de son syndicat professionnel de l’aéronautique, dans le cadre des efforts continus de l’avionneur pour se remettre des difficultés financières et réglementaires.
Les avis de licenciement ont été envoyés la semaine dernière aux membres de la Society of Professional Engineering Employees in Aerospace (SPEEA). Les travailleurs concernés resteront sur la liste de paie jusqu’à la mi-janvier. Les licenciements ont touché 438 membres du syndicat SPEEA, dont la section locale représente 17 000 employés de Boeing, principalement basés à Washington, mais aussi dans l’Oregon, en Californie et dans l’Utah. Les travailleurs concernés bénéficieront de services de transition professionnelle, de prestations de soins de santé subventionnées pendant trois mois maximum et d’indemnités de licenciement.
Dans le contexte, rappelons qu’en octobre, Boeing a annoncé son intention de supprimer 10 % de ses effectifs, soit environ 17 000 emplois, dans les mois à venir. Le PDG de l’entreprise, Kelly Ortberg, a déclaré que l’entreprise devait « réajuster ses niveaux d’effectifs pour les aligner sur notre réalité financière ». Il avait alors expliqué que la décision de licencier des employés est due aux pertes de 25 milliards de dollars de l’entreprise au cours des cinq dernières années. Les pertes sont en partie imputables aux crash des 737 MAX en 2018 et 2019 de Lion Air et Ethiopian Airlines, et à l’arrachage d’un bouchon de porte d’un MAX d’Alaska Airlines en vol en début d’année. La Federal Aviation Administration (FAA) a en outre limité la capacité de production de Boeing, entraînant un excédent sur certains postes.
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