Cinq passagers et six membres d’équipage de Lufthansa ont été légèrement blessés après avoir rencontré des « turbulences brèves mais graves » lors d’un vol entre les aéroports de Buenos Aires-Ezeiza en Argentine et Francfort en Allemagne.
Selon un porte-parole de Lufthansa, le Boeing 747-8 de Lufthansa, immatriculé D-ABYP, avec 329 passagers et 19 membres d’équipage, a subi des turbulences alors qu’il traversait une zone de convergence intertropicale (ITCZ), alors qu’il était en route au-dessus de l’océan Atlantique, le 12 novembre 2024.
« Malheureusement, cinq passagers et six membres d’équipage ont subi des blessures pour la plupart légères et ont reçu des soins médicaux immédiatement après l’atterrissage en toute sécurité de l’avion », a déclaré un porte-parole de Lufthansa. L’avion a poursuivi sa route vers Francfort pour un atterrissage sans autre incident. Lors de l’approche de Francfort, l’équipage a demandé une assistance médicale. Les cinq passagers et les six membres d’équipage ont été pris en charge par des équipes médicales à l’aéroport de Francfort après l’atterrissage du Boeing 747 à 10h43.
Lufthansa a décrit la zone de convergence intertropicale (ITCZ) comme une « dépression équatoriale que l’on doit traverser dans cette zone. Cela signifie qu’il y a des courants d’air dans cette dépression qui peuvent provoquer des turbulences ». Elle a souligné que la sécurité et le bien-être de ses membres d’équipage et de ses passagers restent toujours sa principale priorité.
@fra a commenté :
15 novembre 2024 - 8 h 28 min
Mais quelle idée aussi d’exploiter encore des 747… Envoyez cette antiquité à la casse !
JePense a commenté :
15 novembre 2024 - 14 h 00 min
Vous devriez éviter de voler en 737, 747, 767 et A320 dans ce cas ^^
Sinon, les turbulences affectent l’ensemble des avions et leurs violences risquent de s’accentuer … donc accrochez vous et attachez bien votre ceinture 😂
pietro a commenté :
15 novembre 2024 - 17 h 02 min
Antiquité? L’avion a 10 ans.
De plus, le 747 est l’un des avions qui a connu le plus d’évolutions de sa première version à la série 8… votre commentaire insulte cette avion mémorable et révolutionnaire.
No clue a commenté :
15 novembre 2024 - 9 h 27 min
« zone de concentration du trafic aérien international (ITCZ) »
Vous n’avez décidément aucune idée de ce dont vous parlez !
ITCZ = ZCIT = Zone de Convergence Inter-Tropicale = F.I.T= Front Inter-Tropical.
Tout ça n’a qu’un lointain rapport avec une éventuelle concentration du trafic aérien international, non ?
Grinch' a commenté :
15 novembre 2024 - 19 h 04 min
La nuance est minime mais FIT n’est pas synonyme de ZCIT : la ZCIT s’étend tout autour du globe alors que le FIT n’est que la signature de la ZCIT sur le continent africain, plus particulièrement sur l’ouest du Sahel.
No clue a commenté :
15 novembre 2024 - 23 h 52 min
J’avoue que vous m’avez mis le doute… mais après vérification, on trouve ceci :
« C’est aussi le Front Inter-Tropical (FIT). Les météorologistes francophones ont pour habitude de retenir cette appellation “FIT” en Afrique de l’Ouest dans le prolongement de la “ZCIT” Atlantique » ou encore cela : « Ceinture de quelques centaines de kilomètres du nord au sud de l’équateur compenant de zones de basses pressions, des cumulus et de faibles vents préjuciables à la marine à voile ».
Selon les sources, le F.I.T ne se résume donc pas à l’Afrique, même si je vous concède que nous, français, utilisons surtout ce terme pour sa partie africaine, mais aussi sur les routes vers le nord-est de l’Amérique du Sud, et moins ailleurs dans le monde.
Grinch' a commenté :
16 novembre 2024 - 11 h 08 min
En fait, il me semble avoir vu passer un jour à mon travail (je suis météorologue) un article de mes collègues du centre inter-régional de Martinique relatant la différence entre ZCIT et FIT. Comme là je suis chez moi, je ne peux pas fouiller les choses mais je me pencherai dessus à l’occasion.
La ZCIT désigne la zone – variable en latitude selon les saisons – où les alizés des deux hémisphères convergent. Les masses d’air sont alors forcées de s’élever (car elles ne peuvent pas rentrer dans le sol et la mer), créant en surface une zone :
– dépressionnaire, car l’air en s’élevant “appuie” moins qu’aux alentours ;
– sans vent, le fameux “pot aux noirs” que les concurrents du Vendée Globe vont affronter dans quelques jours ;
– encombrée de gros cumulus et de cumulonimbus, car l’humidité se condense en gagnant en altitude.
Ce sont d’ailleurs ces Cu et Cb qui entraînent des turbulences redoutées par les pilotes en haute altitude.