Spirit Aerosystems et Boeing sont sur le point de conclure un accord de financement. L’accord pourrait être finalisé dans les prochains jours, mais n’est pas encore certain.
Spirit AeroSystems a récemment annoncé qu’il nourrissait de sérieux doutes quant à sa capacité à poursuivre ses opérations. L’entreprise américaine a désespérément besoin de liquidités et Boeing semble prêt à venir à son secours. Car selon Reuters, Boeing et Spirit AeroSystems sont sur le point de conclure un accord de financement qui permettra à l’équipementier en difficulté de se financer. Ce financement augmentera les liquidités dont l’entreprise a besoin pour continuer à fonctionner dans un avenir proche.
La société devrait dépenser entre 450 et 500 millions de dollars (environ 422 à 468 millions d’euros) en liquidités entre la fin de cette année et la mi-2025, selon les rapports. Spirit Aerosystems a déjà contracté un prêt relais de 350 millions de dollars et étudie d’autres mesures pour accroître ses liquidités, notamment des avances clients. Boeing est prêt à mettre de l’argent sur la table pour maintenir le fournisseur à flot alors qu’il tente de reprendre la production d’avions après la fin de la grève prolongée de 33 000 ouvriers de Boeing. Le géant de l’aérospatiale prévoit également d’acheter Spirit AeroSystems pour environ 4,7 milliards de dollars. La transaction entraînera également l’absorption par Boeing de la dette impayée du fournisseur, ce qui portera le prix à 8,3 milliards de dollars.
Un soutien financier d’Airbus, autre client important, est également envisagé d’autant que l’avionneur européen doit de son côtés racheter l’usine Spirit Aerosystems de Belfast fabriquant les ailes et le milieu du fuselage de l’A220, ainsi que les autres outils de production le concernant incluant la production de sections de fuselage de l’A350 à Kinston, en Caroline du Nord, et à Saint-Nazaire, en France ou et des éléments A220 à Wichita, Kansas.
La société basée à Wichita, au Kansas, est un fournisseur majeur de Boeing et d’Airbus. En raison du manque d’espace de stockage et de goulots d’étranglement financiers, Spirit envisage de mettre ses salariés au chômage partiel. En octobre, l’entreprise avait déjà mis au chômage partiel 700 salariés qui produisent des pièces pour les modèles Boeing 767 et 777.
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