Les syndicats du transport aérien appellent à une grève nationale et à un rassemblement ce jeudi 14 novembre, devant l’Assemblée nationale à Paris, après l’approbation par les députés de la hausse de la taxation aérienne.
« Ce projet est une attaque sans précédent sur le secteur de l’aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité », dénoncent dans un communiqué conjoint les syndicats UNSA-Transport, UNSA-PNC, CFE-CGC FNEMA, UNAC, SNPNC-FO, FEETS-FO et SNPL France ALPA .
« Face à l’entêtement du gouvernement à vouloir taxer massivement le secteur aérien pour prélever 1 milliard d’euros supplémentaires, plusieurs organisations syndicales représentant tous les salariés du secteur ont décidé de manifester ensemble, le 14 novembre à Paris, pour s’opposer à cette taxe injuste et mortifère pour leurs emplois », peut-on lire dans leur communiqué, appelant tous les salariés de l’aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour leurs emplois devant l’Assemblée nationale, le 14 novembre, Place Edouard Herriot à Paris 75007, de 11h à 13h.
L’augmentation de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avion (TSBA, dite «taxe Chirac») va relever les tarifs sur les billets d’avion pour les vols en classe Economique de 2,60 euros par passager à 9,50 euros, pour une destination européenne, de 7,50 euros à 15 euros pour les destinations moyen-courriers, et de 7,50 euros à 40 pour les destinations long-courriers, selon le rapporteur général du Budget, Charles de Courson (Liot), qui a voté contre la mesure soutenue par l’ensemble du camp gouvernemental (Ensemble pour la République et LR) et la gauche et l’extrême-gauche (NFP), alors que le Rassemblement national et ses alliés s’y opposent.
Des hausses sont également prévues pour la classe Affaires, de 20 à 30 euros pour les destinations européennes, de 63 à 80 euros pour les destinations moyen-courriers et de 63 à 120 euros pour les destinations long-courriers, a précisé Charles de Courson. Une augmentation allant jusqu’à 300 % pour encaisser entre 850 millions et un milliard d’euros dans les caisses de l’Etat dans le cadre de la loi Budget 2025, prélevés uniquement sur les seules compagnies aériennes opérant des vols en France.
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