Au 37e jour de son action de grève, Boeing et le district syndical 751 de l’IAM, sont parvenus à une nouvelle proposition pour un accord « de principe », a annoncé samedi le syndicat. Le possible accord qui demande à être ratifié par la base, pourrait mettre fin à une grève qui dure depuis le 13 septembre.

Le 19 octobre 2024, le district syndical 751 de l’IAM a annoncé qu’avec l’aide de la secrétaire américaine au Travail par intérim, Julie Su et donc de celle de l’administration Biden, il avait reçu une proposition négociée et une résolution visant à mettre fin à la grève. Le vote de ratification est prévu mercredi 23 septembre, le jour même de la publication officielle des résultats trimestriels de Boeing.

La nouvelle proposition comprend des augmentations de salaire de 35 % sur quatre ans  – l’augmentation générale des salaires de 35 % sera répartie sur quatre ans, soit 12 % la première année, 8 % la deuxième année, 8 % la troisième année et 7 % la quatrième année – une prime de signature plus élevée que précédemment, de 7 000 dollars, ainsi que des paiements minimum garantis dans un programme de prime annuelle.

« Nous avons reçu une proposition négociée de résolution de la grève qui mérite d’être considéré et présente à nos membres », a publié sur X  l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale, district 751 (IAM) dans un communiqué. La retraite, était un point d’achoppement et il apparaît que la proposition ne prévoit pas le rétablissement du système de retraite supprimé en 2008, mais une augmentation de la part de l’avionneur américain dans la cotisation de retraite pour la capitalisation de ses salariés.

La grève des plus de 33 000 ouvriers, commencée le 13 septembre, paralyse les deux principales usines du groupe : celle de Renton, qui produit le 737 MAX, son best seller, et celle d’Everett, qui fabrique le 777, le 767 Freighter, et plusieurs programmes militaires.

Selon une estimation faite par le cabinet Anderson Economic Group (AEG), les cinq semaines de grève ont coûté jusqu’à maintenant 7,6 milliards de dollars en pertes directes, dont au moins 4,35 milliards pour Boeing et 1,77 milliard pour ses fournisseurs.

Boeing : une sortie de crise en vue avec une accord « de principe » à ratifier avec la base 1 Air Journal

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