Le conseil de surveillance d’Air Austral, qui s’est réuni vendredi, a nommé Hugues Marchessaux au poste de président du directoire de la compagnie aérienne réunionnaise, pour remplacer le président démissionnaire Joseph Bréma.
Diplômé de l’ESSEC, le nouveau patron d’Air Austral a occupé des postes de direction chez Corsair, Air France, Bolloré Transports et Logistics, de directeur et membre du Comité Exécutif chez ASL et du Comité Air Cargo chez CMA-CGM, compagnie qu’il a créée en 2022, et de directeur général et cadre responsable chez Air Caraïbes atlantique sous la direction de Marc Rochet. « Son vécu dans l’opérationnel et sa connaissance de la région océan indien et de l’outre-mer, sont de sérieux atouts pour Air Austral et ses personnels », peut-on lire dans le communiqué de la compagnie aérienne basée à la Réunion.
Chez Air Austral, Huges Marchessaux aura pour première mission la réussite du plan de redressement de la compagnie aérienne réunionnaise, avec un objectif de retour à la profitabilité espéré dès la fin de l’exercice fiscal en cours. Un plan de redressement auquel ont largement souscrit une majorité des salariés, acceptant de réduire leur salaire, en signant l’accord de performance collective mis en œuvre dans le cadre du plan de redressement validé par l’Etat. Certains salariés expriment cependant une certaine défiance envers le projet de redressement.
Aussi, la section d’Air Austral du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a exprimé mercredi ses doutes sur les choix stratégiques envisagés par la compagnie. Et de viser directement Huges Marchessaux à la veille de sa nomination : « La venue d’un nouveau membre du directoire, amené semble-t-il à en prendre la présidence, qui au vu de son CV, n’a fait que de brefs passages en tant que dirigeant au sein des compagnies aériennes Air Caraïbes et CMA-CGM Air Cargo. Son manque d’expérience à ce poste ne peut donc qu’inspirer le doute quant à la plus-value qu’il pourrait apporter à notre compagnie aérienne, en grande difficulté. »
« Je souhaite remercier les actionnaires qui m’ont confié la responsabilité de la diriger. Ils peuvent compter sur mon plein engagement. Je mesure l’ampleur de la tâche que nous allons accomplir ensemble. La compagnie est depuis quelque temps confrontée à des difficultés économiques et financière qui obèrent son développement. Mais Air Austral a de nombreux atouts à faire valoir, son ADN et son implantation dans l’océan indien, particulièrement à La Réunion et Mayotte, son positionnement majeur sur le long courrier depuis 20 ans , son dynamisme commercial, son service de qualité apprécié des clients et l’engagement sans faille et le professionnalisme de ses personnels. Elle doit capitaliser sur ces atouts pour affronter avec lucidité et détermination les défis qui l’attendent et notamment l’optimisation de ses recettes et de ses coûts d’exploitation. C’est ainsi qu’elle retrouvera le chemin d’une croissance rentable », a déclaré Huges Marchessaux.
Jean a commenté :
21 octobre 2024 - 14 h 05 min
Je plains les salariés d’Air Austral qui viennent déjà de subir un APC…Ce monsieur n’a aucune qualité requise pour diriger une Compagnie Aérienne. Son CV est long comme le bras car effectivement dès que son employeur finit par découvrir son imposture, la procédure de licenciement se met en route (ce fut notamment le cas chez CMA-CGM pour ne citer que le plus récent). La “chance” que ce monsieur a pour l’instant est qu’il est sous l’aile protectrice de M.R. Mais, aux salariés de UU, ne vous y trompez pas, ce Mr a été placé par M.R pour tenter de finir le travail qui a échoué il y a qqs mois. En effet, le but du groupe Dubreuil (par l’intermédiaire d’Aérogestion dirigé par M.R) est de placer UU dans une situation telle qu’elle finira par être cédée au groupe Dubreuil pour des miettes (meilleurs des cas) ou par disparaître afin de laisser le champs libre aux cies du groupe.
En tout cas, tout est dirigé en sous main par M.R….Le nouveau président d’UU n’est qu’une marionnette bien incapable (tout seul) de diriger et de faire vivre une Cie aérienne, encore moins de la sauver des abîmes.