Un avion d’Air France, parti de Paris CDG pour Dubaï le 1 er octobre, a survolé le territoire irakien au moment où l’Iran déclenchait son attaque de missiles en direction d’Israël. Air France a annoncé ce 9 octobre avoir ouvert une enquête en interne.
« Le 1er octobre, des informations ont permis d’identifier une attaque à venir d’Israël par l’Iran avec l’envoi de missiles balistiques. En conséquence, et sans attendre des instructions des autorités irakiennes, Air France a décidé de suspendre le survol de l’espace aérien du pays par ses avions à compter de 17 heures, heure universelle [soit 19 heures, heure de Paris] », est-il écrit dans un communiqué de la compagnie française transmis à l’Agence France-Presse (AFP). Le couloir aérien irakien, qui se situe juste entre l’Iran et Israël, n’était alors pas encore fermé, précise Air France : l’avion, un 777, « survolait le sud de l’Irak quand l’attaque iranienne a débuté, vers 16 h 45, heure universelle. Il a quitté l’espace aérien du pays peu avant 17 heures. L’espace aérien irakien n’a été officiellement fermé par les autorités locales qu’à 17 h 56, heure universelle ». Selon les datas de FlightRadar, une grande majorité de compagnies aériennes avaient déjà décidé d’éviter auparavant ce couloir aérien.
Le communiqué souligne que les appareils d’Air France « évitaient déjà les espaces aériens israélien, libanais et iranien » et que « le survol de l’espace aérien irakien était limité à un corridor spécifique utilisé par toutes les compagnies aériennes ». Les missiles balistiques se déplacent à une altitude supérieure à celle à laquelle volent les avions de ligne. Selon LCI, les pilotes du vol AF662 « ont vu les missiles [du] cockpit », une information que n’a pas souhaité commenter Air France.
« Les faits sont établis »,a confirmé sur LCI Laurent Veque, membre du bureau du Syndicat national des pilotes de ligne, section Air France. « D’autres avions d’Air France ont bien été informés de l’imminence de l’attaque et donc de la fermeture du corridor irakien pour les compagnies occidentales, mais pas ce vol », déplore-t-il. « Le risque de déclenchement des hostilités était connu avant l’entrée de l’avion dans cette zone. » « La lumière doit être faite (…) La commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) va certainement être saisie dès aujourd’hui, on veut savoir ce qui s’est passé ». Air France a annoncé l’ouverture d’une « enquête interne ».
Le toulousain a commenté :
10 octobre 2024 - 7 h 17 min
Il faudra attendre pour avoir le fin mot
Mais
Attention que les syndicalistes a la grande bouche ne se fassent pas moucher pour affirmer comme faits etablis des on dits
fayçalair a commenté :
10 octobre 2024 - 12 h 36 min
je suis a la retraite depuis 27 ans Air France n’a pas changé!!!
les couloirs doivent etre bien ventilés!!!!
Ben Voyons a commenté :
10 octobre 2024 - 14 h 06 min
Les pilotes d’AF aiment bien jouer “solo”… Dans le cas du 330 entre Rio et Paris, alors que les pilotes de la LH et d’Iberia sur la même route (Rio-Europe) avaient pris la décision de contourner la zone problématique compte tenu de la très mauvaise météo annoncée, les pilotes d’AF avaient décidé de la traverser avec les conséquences funestes que l’ont connait.
Dans ce cas précis, le vol d’AF était visiblement le seul à s’engager sur cette route alors que tous les autres vols des autres compagnies, sur la même route, décidaient de rebrousser chemin.
Comme le pilote est le seul décisionnaire dans ce type de situation, je ne vois pas très bien pourquoi on met en cause le centre de navigation.
atplhkt a commenté :
10 octobre 2024 - 20 h 27 min
@ Ben Voyons
Manifestement vous répétez des absurdités et montrez votre ignorance du domaine aéronautique.
Essayez de vous documenter (à défaut de comprendre) sur les faits :
https://bea.aero/docspa/2009/f-cp090601/pdf/f-cp090601.pdf