Plus de 1 000 employés mécaniciens de Qantas ont quitté le travail dans six grands aéroports australiens, dans le cadre d’une grève concernant les négociations salariales.

Plus de 1 000 mécanos de Qantas ont débrayé hier, dans six grands aéroports, à Sydney, Melbourne, Canberra, Brisbane, Adélaïde et Perth, entre 7 h et 9 h, heure de pointe des vols, sur trois fuseaux horaires australiens, dans le cadre d’une grève en cours. La Qantas Engineers Alliance affirme avoir connu des années de gel des salaires et réclame une augmentation de salaire de 5 % par an et un paiement supplémentaire de 15 % la première année pour compenser 3,5 ans de gel.

Qantas affirme que depuis le début de l’action industrielle jeudi, il n’y a eu aucun impact sur les vols de clients. Elle a aussi informé ses clients qu’elle avait mis en place des mesures d’urgence et qu’elle ne s’attendait pas à des perturbations majeures des voyages.

Les travailleurs de Qantas sont engagés dans des négociations difficiles depuis avril et l’accord d’entreprise a expiré fin juin. Le syndicat met en avant pour ces travailleurs, la formation et les compétences précieuses qui peuvent prendre des décennies à acquérir. Ces travailleurs essentiels ont fait partie intégrante de la compagnie aérienne pendant la pandémie et ont fait des sacrifices pour que la compagnie puisse survivre.

Le mois dernier, le conseil d’administration de Qantas a réduit de 9,26 millions de dollars le dernier salaire de l’ancien directeur général Alan Joyce, réduisant ainsi de près de moitié ses derniers 21,4 millions de dollars de revenus totaux pour 2022-23.

Grève chez Qantas : les mécaniciens veulent une offre salariale plus élevée 1 Air Journal

©Airbus