Une grève de plus de 30 000 ouvriers de Boeing qui construisent des avions dans les usines de la côte ouest des États-Unis a débuté ce lundi son quatrième jour de grève. Les négociateurs de l’avionneur et du syndicat devant reprendre demain mardi les négociations sur un contrat de travail, sous la direction d’un médiateur fédéral.
« Mardi, le syndicat rencontrera les médiateurs fédéraux désignés par le Service fédéral de médiation et de conciliation (FMCS) et Boeing pour entamer les discussions », a déclaré samedi soir sur son site Internet une section du syndicat des machinistes appelée IAM-District 751, qui représente plus de 33 000 membres du syndicat dans la région de Seattle. L’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (IAM), le plus grand syndicat de Boeing, a rejeté à une écrasante majorité la semaine dernière un contrat qui comprenait une augmentation salariale de 25 % étalée sur quatre ans, mais supprimait une prime de performance annuelle. Le syndicat réclamait initialement une hausse de salaire de 40 %. Depuis le début de la grève vendredi, le premier débrayage chez Boeing depuis 16 ans, le constructeur américain a déclaré qu’elle était impatiente de revenir à la table des négociations.
Deux sources syndicales ont déclaré à Reuters qu’elles ne s’attendaient pas à ce que Boeing rétablisse l’ancien système de retraite, mais que cette demande pourrait être utilisée pour négocier des cotisations de retraite plus importantes et des salaires plus élevés. Les membres du syndicat sur les piquets de grève devant les usines Boeing autour de Seattle étaient optimistes quant à leurs chances d’obtenir un meilleur accord de la part de Boeing, mais peu d’entre eux s’attendent à ce que cela se produise rapidement. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.
©Boeing
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