Le trafic de passagers au deuxième trimestre 2024 à l’aéroport Toulouse-Blagnac a crû de 1 % par rapport à la même période 2023, s’établissant à 83 % du trafic de l’année pré-Covid 2019.
Les dynamiques de trafic continuent de diverger entre le national et l’international. En effet, sur ce 2ème trimestre, le trafic international poursuit sa forte croissance avec une augmentation de sa part sur le total, qui s’établit à 61 % (contre 55 % au T1) contre 39 % pour le trafic national.
Quelque 841 421 passagers (-9 % du T2 2023 et 64 % du T2 2019) ont pris des vols intérieurs au 2ème trimestre. Les déplacements en France ont représenté 39 % du total (-4 points vs T2 2023 et -12 points vs T2 2019). Sur ce deuxième trimestre, la destination Paris atteint un taux de reprise de 63 % versus 2019 avec 551 875 passagers, notamment dû aux réductions d’offre d’Air France sur Paris et d’easyJet sur les destinations régionales.
Quelque 1 298 669 passagers (+9 % du T2 2023 et 104 % du T2 2019) ont pris des vols internationaux au 2ème trimestre. Le trafic en dehors de l’hexagone dépasse maintenant le niveau de 2019 et continue sa progression. Cette croissance est portée par l’international hors Europe qui est en forte hausse sur la plateforme avec +95 %, notamment grâce à l’arrivée d’Air Canada sur Montréal et la croissance du trafic vers le Maghreb.
L’aéroport toulousain devra s’attendre à une baisse de son trafic l’année prochaine, la low cost easyJet ayant annoncé la fermeture de sa base en mars 2025. En réaction, le syndicat UNAC Easyjet a déposé un préavis de grève illimitée à partir de ce lundi 16 septembre.
@Toulouse-Blagnac
15 septembre 2024 - 9 h 37 min
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Lys a commenté :
15 septembre 2024 - 20 h 12 min
Une fermeture de base, comme celle que prévoit Easyjet, forcément, va impacter le trafic. On peut aussi nuancer : sur les destinations qu’elle va quand même continuer à desservir, rien ne devrait changer. Sur les destinations qu’elle était seule à desservir et qu’elle abandonnera du fait de la réduction du nombre d’avions et de vols, la chute à zéro passager va faire mal… sauf si d’autres compagnies ne profitent pas de l’occasion pour s’y installer. Sur les destinations desservies aussi par une compagne concurrente, cette dernière appréciera de récupérer les passagers orphelins…